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MÉMOIRE- SUR LA LÉPIDOLITE..
Iépidolite , et dans celle de Rozena même, sur laquelle Klaproth a travaillé ; 2.0 en ce qu'il n'a annoncé dans ce fossile que 6.5 de potasse, tandis
que, d'après les expériences ci-dessus, on en a retiré 20.8 , si ce n'est même davantage ; car quoique légèrement desséché , on a regardé le
sulfate de potasse comme étant cristallisé ; 3.° en
ce qu'il a trouvé 38.25 d'alumine, tandis qu'on n'en a obtenu que 20 , différence considérable 4.0 enfin en ce qu'il n'a obtenu que 0.75 d'oxide
métallique, et que l'on en a trouvé de 3.5 à 4.. Une contradiction qui étonne quand on connaît l'exactitude et la sévérité que Klaproth apporte ordinairement dans ses travaux , c'est qu'ayant éprouvé une perte de 17 en exposant too parties de cette pierre à un feu violent, il n'ait eu dans son analyse que 6.5 de déficit. Il est présumable
que cette perte n'est pas due à la volatilisation des substances terreuses, puisque Vauquelin, quoi-
qu'ayant eu la même pehe par la calcination , a constamment éprouvé 17 à 8 de déchet, quelque soin qu'il ait pris dans son travail.
Il paraît que la différence qui se trouve entre les
résultats de ces deux chimistes , provient principalement de ce que Klaproth n'aura , sans doute,
pas suffisamment desséché les produits de son analyse , et qu'ainsi, à l'aide de l'humidité , il aura retrouvé , à 6.5 près, dans ces mêmes produits, la somme totale de la matière employée.
RÉFLEXIONS GÉOLOGIQUES DU C.en BERTR.AND, SUR les mines de terre d'ombre décrites par le C. Faujas , n.° XXXVI de ce Journal. d'ombre , quoiqu'exploitées de temps immémorial , seraient encore très-peu ou très - mal connues sans la belle description que Faujas vient de nous en donner. Ce savant naturaliste prouve évidemment que cette substance est, non une ocre ni une terre, mais du bois pourri ou décomposé , sans mélange sensible d'aucune autre matière terreuse , dans toute l'épaisseur connue de la mine , qui n'a été fouillée que jusqu'à l'eau et néanmoins sur quatorze à seize mètres de profondeur. I/ cite quatorze mines de cette espèce le
LE S mines de terre
long du bas Rhin, depuis Cologne jusque dans
le pays de Berg, et l'on en connaît aussi en Suède, en Saxe , dans le midi de la France , et sur-tout en Italie, puisque c'est de l'Ombrie que ce singulier minéral tire son nom. Il nous manque de savoir si , dans ces différens pays , il se trouve à des hauteurs fort différentes , ou s'il est par-tout à peu près comme à Liblar, , c'est-à-dire, environ cent mètres au-dessus du Rhin , et cent vingt audessus de la mer; jusqu'à quelle profondeur cette mine descend ; sur quelle espèce de terrain elle repose ; quelles qualités elle aura pu donner à ce terrain par son séjour , par ses lessives, &c.... Mais en s'en tenant aux seuls faits qui sont ici bien constatés , le géologiste doit voir encore un beau champ de réflexions , et même de conséquences importantes , telles que celles-ci
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