Journal des Mines (1798-99, volume 9) [Image 184]

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ANALYSE DE LA MINE DE CUIVRE

posés d'une manière très-irrégulière : l'on n'aperçoit

pas de traces de pierre servant de gangue. EXPÉRI EY CE I." (A) :1 5 o parties de cette mine , pulvérisées ,

ont pris une couleur gris-

jaunâtre , avec quelques reflets métalliques; cette poussière était semblable à celle de la pyrite martiale ordinaire. Calcinée à un feu augmenté progressivement, Ja. couleur est devenue d'un rouge mêlé de brunmarron ; sa. nuance était différente de celle qu'affecte

l'oxide de fer calciné seul

il ne :s'est dégagé

que peu de vapeurs sulfureuses ; son poids était de 66 parties, ce qui fait environ i pour 100 d'augmentation. EXP. ILe(B)1 oo parties de la mine, pulvérisées, chauffées très -lentement dans un têt , ont dégagé

des vapeurs sulfureuses, et la couleur a toujours marché vers le rouge ; après la cessation des vapeurs sulfureuses , on projeta sur la matière , de la graisse, qui , ramenant les oxides métalliques à un état d'oxidation voisin. de celui où ils sont dans la mine , permettait d'évaluer la proportion du soufre qu'elle contient : le déchet était de z 5 parties.

EXP. IIP.(C) Une petite quantité de cette mine pulvérisée a été mise dans l'ammoniaque celui-ci a pris sur - le champ une teinte violette très-foncée ; ce qui annonçait la présence d'un

oxide de cuivre, libre de toute combinaison.

EXP. IV.c(D) L'acide sulfurique concentré attaque, à l'aide de la chaleur, cette mine ; il prend

une couleur rouge-brun ; ensuite if bleuit sensiblement , sur-tout lorsqu'on- étend la dissolution d'eau. Durant la dissolution:, il ne s'est dégagé que très-peu

DE STOLTZENBOURG.

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très-peu d'acide sulfureux ; du soufre très-jaune nageait dans la liqueur : si l'on y verse de l'ammoniaque , il y a d'abord formation d'un précipité rouge , auquel succède un précipité vert ; l'alcali mis en excès, se colore en bleu. Il est évident que l'acide sulfurique a commencé par dissoudre l'oxide .de fer rouge, puis l'oxide de cuivre , et qu'enfin il a attaqué le sulfure de fer, dont le fer s'est dissous kl'état d'oxide vert.

EXP. V.' (a) toc) parties ont été mises en di-

gestion à une douce chaleur dans de l'acide nitrique affaibli. Il y a eu dégagement de vapeurs nitreuses ;

l'acide s'est coloré en vert bleuâtre : une partie de la mine a paru dissoute , le reste conservait

l'aspect de pyrite martiale ; mais il était mêlé d'une poussière rouge , qui était sans doute l'oxide de

fer rouge que l'on voit dans la mine. Ayant décanté l'acide nitrique, l'on en a ajouté du nouveau aussi affaibli ; l'on a continué l'opération en décantant et rajoutant successivement de l'acide: l'oxide rouge a été dissous.Les dernières portions de mine enveloppées par le soufre résis-

taient à l'action du menstrue ; aussi n'est-ce que par l'acide nitrique concentré que la dissolution a pu être complète: il en est résulté que beaucoup de soufre a brûlé ; le résidu ne contenait que du soufre et de la silice: celle-ci pesait environ 2 parties.

Toutes les dissolutions nitriques étant réunies l'on y a versé une dissolution de muriate de soude; sa couleur a changé ; elle est devenue vert foncé

il était nécessaire de changer les nitrates métalliques en muriates , pour pouvoir précipiter le cuivre par le fer.

(b) La lame de fer destinée à opérer cette Jou(n. des Mines, Pluv. an VII.

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