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ANALiSE DE LA MINE DE CUIVRE
précipitation, était bienidécapée , et a été pesée. auparavant. La liqueur ne bleuissant plus par l'ammoniaque, le précipité de cuivre métallique a été recueilli : il pesaW 213 parties, re:COnnaîtreTeff,YaiTait quelques terres,
on y Versé de 'l'acide oxalique : il ne s'est formé 'aucun précipité. L'on a repris le fer par le carbonate de potasse du commerce : les pre-
mières portions étaient rouge-fauves, les dernières vert-blanchâtres. Déduisant:le fer apporté, par
la lame mise dans la dissolution , l'on a estimé par approximation qu'il pouvait y avoir 30 à 3 5-
pour cent de ce métal. Dans les mines qui ; comme celle qui est le
sujet de cette analyse, contiennent du fer à différens degrés d'oxidation ( et ici il y a de l'oxide rouge , de l'oxide brun et du sulfate de. fer inti-
, il est très-difficile d'apprécier exactement , par la voie humide , la proportion où il s'y trouve. .ExP. VI.' L'acide muriatique mis en digest-ion sur de la mine pulvérisée , l'attaque à l'aide d'une douce chaleur ; il s'est coloré en vert-brun au bout de quelques instans , ce qui annonçait une dissolution du cuivre : il ne se dégageait par
mement mélanges )
le col du matras que de l'acide muriatique
- sans aucune odeur sulfureuse ni d'hydrogène. La
liqueur retirée du feu et étendue d'eau , il s'est formé un précipité blanc, semblable à celui qui a lieu lorsqu'ayant dissous directement du cuivre métallique dans l'acide muriatique , l'on étend la dissolution d'eau. Quelques gouttes d'acide muriatique concentré
DE STOLtZENBOU11G.
36t d nt redissous le précipité , en chauffant légèrement. Cette expérience , ainsi que la suivante , font présumer que le cuivre n'est qu'interposé dans le sulfure de fer , ce que la seule inspection avait déjà fait voir , et qu'il n'y a pas de combinaison triple
de soufre, de fer et de cuivre dans cette mine ce que la Exp. confirme "complétement .De plus , ce métal y est à un état d'oxidation tel, qu'il donne , sans éprouver d'altération , avec l'acide muriatique , un muriate de cuivre blanc précipitable par l'eau.
EXP.VII.' (a) i oo parties ont été mises dans de l'acide muriatique un peu affaibli , et le matras chauffé de manière à tenir la liqueur continuellement en ébullition ; l'acide s'est fortement coloré en vert ; il y a eu dégagement de gaz hydrogène sulfuré , mêlé, de gaz acide muriatique. Ayant étendu' d'eau, il n'y a Pas eu de précipité blanc. Cette première dissolution a été décantée ; l'on a ajouté de nouvel acide , les mêmes phénomènes ont eu lieu. La liqueur a toujours été poussée à l'ébullition,
et l'eau n'y a pas formé de précipité. Après avoir répété quatre à cinq fois la décantation, les phénomènes ont diminué d'intensité. Sur la dernière portion d'acide décantée, au préalable saturée par la potasse , l'on a versé de la noix de galle; il y a eu un précipité brun-marron, ce qui annonçait l'absence du fer les premières
portions d'acide avaient sans doute emporté l'oxide de fer rouge. L'opération à été continuée ; mais , au
lieu de gaz hydrogène sulfuré
,
il ne s'est plus Aa