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ANALYSE DE LA MINE DE CUIVRE
dégagé que du soufre, et même un peu d'acide sulfureux , rnels de vapeurs muriatiques. -
La liqueur a pris une couleur noit â,re, ne précipitait pas par l'eau , mais donnait par l'ammuniaque
un précipité vert et par la noix de galle un précipité noir : t'ammoniaque n'a pas bleui , ce qui annonçait l'absence totale du cuivre. ,
Il nageait dans la liqueur , des pellicules qui paraissaient être du sulfure de fer noir. La portion de mine non dissoute était toute noire et à l'état de sulfure de fer noir ; comme l'acide muriatique paraissait ne plus l'attaquer que difficilement , l'on a ajouté un peu d'acide nitrique. Il y a eu dégagement de vapeurs nitreuses;
Je sulfure de fer a été décomposé ; le soufre, en flocons jaunâtres , nageait dans la liqueur : l'on a filtré, il est resté sur le filtre un résidu de 21 parties qui , brûlées, ont laissé deux parties de silice, ce qui fait i9 de soufre. Si à ces i9 parties on ajoute celui qui a été emporté par le gaz hydrogène, qui s'est volatilisé ou a été brûlé , l'on aura à-peu-près la même quantité que dans l'Expérience Toutes les dissolutions muriatiques 'réunies l'on a précipité le cuivre par une lame de fer : le cuivre à l'état métallique pesait 26. 5 parties. Observations sur la VII.' Expérience.
Dans cette expérience, où Ie feu a été. vif, le cuivre a passé à l'état d'oxide vert ce qui a
donné un muriate de cuivre vert , non précipitable par l'eau : il y a donc eu décomposition d'eau et dégagement de gaz hydrogène. Mais ce gaz hydrogène était sulfuré : d'où venait le soufre !
36; Le cuivre était- il à l'état de sulfureI Mais les sulfures de cuivre ne sont que difficilement attaquables par l'acide muriatique : ici l'acLion a été' DE STOLTZENBOUR.G.
comme instantanée ; de plus, toutes les expériences
précédentes tendent à prouver que le cuivre est seulement à l'état d'oxide. Était- il dû au sulfure de fer décomposé! Mais la dissolution muriatique donnait, en c, un précipité brun-marron , au moment même où le gaz hydrogène sulfuré se dégageait abondamment ; donc il n'y avait pas de fer dissous. L'hydrogène , dû à l'oxidation en vert du cuivre, s'emparerait - il d'une. portion du soufre du sulfure de fer ! Alors le sulfure de fer , privé d'une partie de son soufre, deviendrait plus attaquable par l'acide muriatique, jusqu'à un certain moment , où par la dissolution d'une partie du fer, il y a formation d'un sulfure de fer noir, dans
lequel l'abondance du soufre met de nouveaux obstacles à l'action de l'acide ( voyq article e ); mais l'addition d'un peu d'acide nitrique achève la décomposition totale du sulfure. Si ces observations sont justes , tout le cuivre simplement mélangé aura été dissous avant que le sulfure de fer ait été attaqué par l'acide muriatique et comme, durant la décomposition de ce dernier,
l'on n'a pas aperçu de traces de cuivre (Voyez article d) , il est évident qu'il n'y avait pas dans cetie mine de combinaison triple de soufre, de fer et de cuivre. Exp. VIIJ,c Si le sulfure de fer contenu dans la mine, lequel se fait reconnaître à son aspect jaune, d'un brillant métallique, eût été homogène, en en choisissant des morceaux et les faisant digérer dans Aa
3.