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DPARTEMENT DE LA SARRE.
,500 MANUFACTURE DE NOIR DE FU.ME
dent 36 centimes, après qu'il a été éteint dans les fossés placés devant les bouches des four, J'eaux , ainsi que je l'ai déjà dit ; on l'en retire, et on le passe à.la claie pour en séparer les petits morceaux d'avec les gros, afin de réserver ceux--ci pour l'aliment de quelques fonderies de cuivre existantes sur la rive droite du 'Rhin, et pour quelques autres manufactures 'qui en font usage. Il résulte de ce que j'ai dit, paragraphes 5 et 12 , qiié chaque fournée, cOmposée de dixsept fourneaux, consume en houille 15276 my.
riagrames , et donne en noirde fumée à trèspeu près 50;9 myriagrames , ce qui fuit, pour chaque fourneau, une dépense en combustible, pendant chaque fournée', d'unpeu plus de 898 myria.grames , et un produit, en noir de fumée ,
.de près de 30 myriagrames . En général, on peut reerarder la consommation d'un seul fourneau,
pendant toute l'année, comme devant être de 12583 myriagrames de houille, et le produit de 419 myriagraines de noir de fumée. Cet eta blissement achète la houille de la compagnie Equer, , qui tient à bail de la nation toutes les mines de charbon des ci-devant pays de Nassau et du comté de la Layère ; il les paie à raison de 3 florins 45 kreutzers , équivalent à 6 liv. de notre monnoie , le foudre, composé de 3oquintaux, représentant àpeu près 146 myriagraines,
Le prix du noir de fumée a beaucoup varié ; il né se ver-doit que ic-D à 12 francs, avant la guerre ; il monta l'année dernière à 24 francs 5a centimes ; il est retombé à 18 et 20 francs, probablement en raison de la grande
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quantité decette substance introduite dans le
commerce.
17. Il paraît que c'est la marine qui en fait le plus grand usage pour en enduire les caNes,. Il suflit pour cela de le mêler, avec une ,
huile grasse quelconque. On l'emploie aussi à cet état pour graisser les voitures. Les Épiciers achètent également cette substance pour la débiter, mais c'est un débouché peu considérable. 'Les Imprimeurs se servent aussi de ce noir de fumée, mais on ,prétend que l'impression n'est pas aussi belle, :ni aussi noire que lorsqu'ils ,employent celui obtenu par la combustion de la lie de vin et des grappes de raisin, dont il ,existe plusieurs manufactures en Allemagne. L'on voit par tout ce qui précède, 10. que la consommation du noir de fumée est jusqu'à un certain point bornée; 2°. que la valeur de cette substance est à un prix médiocre; 3.. que ces sortes de manufactures ne peuvent pas beaucoup se multiplier sans se nuire et se détruire réciproquement; 4.. qu'on n'en peut établir que dans les endroits où la houille a peu de débouchés, ou dans les contrées où elle est à -vil prix, comme ici, en raison de sa grande abondance. Je vais terminer ce mémoire par indiquer le nombre des individus nécessaires dans l'établissement dont il s'agit. 18. Au commencement de l'an 7, il étoit de onze ; savoir , six hommes employés aux fourneaux, deux personnes pour l'emballage et la -
pesée du noir, trois hommes occupés aux braises, dont Un pour les retirer des fosses près les fourneaux, un autre pour les passer à la clade, et le
troisième pour les entasser à l'air. Maintenant
