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DIVERSES MÉTHODES
qu'on veut faire sauter, n'a que 15 à 18 déci-
mètres.
La seconde a beaucoup de rapport avec le procédé usité .dans les mines quand le terrain. laisse suinter l'eau. Elle est plus simple et moins dispendieuse que la précédente et me paraît, très-propre pour les cas où il n'y a que d'eau au dessus du terrain..quelquesdécinietres La troisième convient pour les grandes profondeurs d'eau, comme de 4, 5 et 6 mètres ; c'est celle employée à Carlscrown , méthode ex-
trêmement ingénieuse, et qui paraît avoir étéignorée jusqu'ici des mineurs Français. 3. Mais avant de commencer à décrire ces: méthodes il ne sera pas inutile de rappeler ici un mémoire intéressant, imprimé dans le Journal de Physique , année 1779, sur la construction de bateaux à air, propres à fizciliter l'exécution de toutes sortes d'ouvrages sous l'eau sans se servir des épuisenzens. L'auteur de ce mémoire, le C.e. Coulomb , après avoir exposé là construction du bateau à air, en décrit la manoeuvre. Il donne les moyens de faire enfoncer le bateau à volonté, de placer les ouvriers sous la caisse, d'en renouveller l'air Continuellement, d'enleverles déblais et de fonder
une maçonnerie sous des eaux profondes : il
suppute ensuite le tems nécessaire pour receper
d'un mètre de hauteur le banc de Quillebuf qui interromptla navigation de la Seine, et prévoyant le cas où les piques, les pioches et les coins ne suffiraient pas pour entreprendre le déblai au fond de l'eau, et où la dureté du rocher pourrait exiger qu'on se servît de pou-
DIT,TIRAGE DES MINES SOUS L'EAU:
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tire il propose deux manières de faire jouer
.les mines sous l'eau. Dans l'une , l'ouyrier, , placé sous la caisse perce le rocher, et introduit aulbnd du trou de mine une .boîte de fer blanc pleine de poudre, à laquelle est soudé un petit tube aussi de fer-
blanc, qui s'élève jusqu'au dessus des bases marées, et que l'on bouche avec quelque matière graisseuse , après l'avoir rempli d'une composition d'artifice très-faible. La mer en. montant met à flot le bateau à air, on l'éloigne
quand son bord inférieur est plus élevé que l'extrémité du tube, et lorsque le reflux dé-
couvre cette extrêmité , une chalouppe vient y mettre le feu. Dans l'autre maniere. ( que l'auteur propose pour la Méditerranée et les rivières où l'on n'a pas le secours des marées) , le tube de fer-blanc, qui contient l'artifice, ne s'élève que de 3 décimètres au dessus du rocher, mais il est terminé par un tuyau de cuir enduit extérieurement de quelque matière imperméable à l'eau, et intérieurement d'un vernis incombustible, et soutenu contre la pression de l'eau par des cercles
de fil de fer. Son extrémité doit être fermée
avec soin ; on y attache un flotteur qui l'amène à la surface de l'eau quand le bateau est à'flot. 4. Je n'ajouterai pas de plus longs détails .sur ces moyens qui supposent, comme ou voit, le
secours du bateau a air. Je n'ai voulu que les indiquer, parce qu'ils peuvent être utiles en beaucoup de cas, et qu'ils peuvent d'ailleurs faire naître de nouvelles idées et servir à modifier les trois méthodes particulières qui sont l'objet de ce mémoire.