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DIVERSES 1111THODES
Première méthode du tirage des mines sous 15 à 18 décimètres d'eau. 5. CETTE méthode consiste dans les opérations suivantes. a. D'abord on perce le trou de mine au fond de l'eau, à l'aide de fleurets et d'outils de longueur convenable.
h. Puis on place dans le trou de mine un tuyau de tôle ou de fer-blanc, fermé par son extrêmité inférieure. Ce tuyau a son diamètre extérieur un peu plus petit que le diamètre du trou, de manière qu'il 'peut s'y introduire et le remplir ; sa long,ueuil est telle qu'il s'élève de quelques centimètres au dessus de la surface de
l'eau.
On descend ensuite au fond de ce tuyau la cartouche pleine de poudre, on y fait entrer l'épinglette et.on bourre avec de la glaise ou du plâtre, selon le procédé accoutumé, et
sehlement jusqu'à lapauteur qui correspond au sommet du trou. Enfin, on substitue la _mèche à l'épinglette, et on y porte le feu avec toutes les précautions nécessaires pour que les ouvriers soient à l'abri de tout danger à l'instant où l'explosion a lieu. OBSERVATIO N. 6. CETTE méthode a été souvent employée avec avantage dans plusieurs mines d.e la République; elle peut servir soit dans l'approfondis-
sement des puits, soit dans l'excavation de
DU TIRAGE DES MINES SOUS L'EAU..
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toute entaille sur le sol, toutes les fois que les moyens d'épuisement dont on dispose sont insuffisans pour tenir constamment à sec le fond des puits et le sol des ouvrages souterrains.
Deuxième méthode proposée pour le tirage des mines sous quelques décimètres d'eau. LORSQUE le terrain ou le rocher qu'on veut faire sauter n'est recouvert que de quelques décimètres d'eau, le mineur appeq oit le rocher qu'il perce, et le trou qu'il doit charger, aussi aisément que s'il n'y avait point d'eau, et il peut travailler avec la même facilité. Dans ce cas, on pourrait économiser le tuyau de ferblanc- ( de la méthode qui précède ) , et se servir
seulement d'une cartouche en toile goudronnée, telle qu'on l'emploie dans les terrains où les eaux suintent et sourdent de toute part, et y adapter une baguette (i) de bois creuse, destinée à contenir la mèche et à porter le feu. Cette baguette n'aura que quelques millimètres de diamètre intérieur, et sa longueur excédera. le niveau supérieur de quelques centimètres. Si on adopte ce moyen, on commencera donc par construire une cartouche cylindrique, en toile ou en carton, qu'on remplira de poudre;
on -y insérera la baguette qui descendra jus-
, qu'au milieu de la longueur de la cartouche,
sans s'écarter de la surface intérieure de l'enve-
loppe ; on étranglera étroitement la partie
(i) On pourra faire cette baguette en sureau ou en dieyrefeuille,