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SUR L'ESPLCE MINÉRALOGIQUE.
SUR L'ESPL'CE MINÉRALOGIQUE;
dépend du point de vue sous lequel on les considère , et qu'on ne peut en général entremêler des considérations trop disparates entre elles sans entraîner la plus extrême confusion. Tous les arts, par exemple, qui employent quelques produits du règne minéral, doivent les classer d'une manière qui n'a aucun rapport avec celle
rait dire à quelques naturalistes que la minéralogie ne pouVart point avoir d'espèces proprement dites ; et d'après cette supposition, ils ont proposé de substituer le mot sorte à celui ,d'espèce,,pour désigner les ininéraiix qui paraissent
loir faire concorder la marche de la minéralogie les avec la leur. Ainsi, pour le marbrier, tous utiles Minéraux se divisent en deux classes, ceux
nisés. (r) Sans doute la définition de l'espèce orga-
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avoir une existence particulière, prétendant d'ailleurs que l'espèce ne, pouvait réellement
du minéralogiste, et on aurait un égal tort de vouloir les soumettre à la marche d'une science qu'ils n'ont pas besoin de savoir, que de vou-
exister que parmi les êtres qui ont la faculté de produire d'autres êtres semblables à eux ; c'est ce qui ne peut s'entendre que des êtres
les à sa profession, et ceux inutiles ; toutes impolis-
nisée ne peut pas s'appliquer aux produits du règne minéral, puisqu'ils n'ont avec ceuX des autres règnes aucun rapport dans leur manière
masses sont pour lui ou polissables ou sables ;, les premières doivent se subdiviser en dures et tendres : le porphyre et l'agate doivent
être pour lui du même genre : il ne doit voir dans l'albâtre et la serpentine que dés pierres également faciles à travailler: les couleurs instituent ses espèces, et il serait aussi inutile de vouloir lui persuader que la serpentine n'est rappas un marbre vert que de l'admettre, par comme port à lui, dans le genre des marbres,qui porte toujours fait pour celle on l'a presque n'est même que par le nom de vert-antique ; ce rapport aux marbriers qu'on a fait un genre particulier des pierres calcaires susceptibles du poli, car l'art du chauffournier suffisait pour apprendre que cette propriété ne les empêchait pas de se calciner, ce qui était le vrai caractère de l'espèce, dont elles ne sont que des variétés. (g) L'incertitude des principes qui devaienta servir à établir les espèces minéralogiquesfait
de se former et d'augmenter leur volume. Mais,
est-il bien vrai que la qualification espèce ne puisse être accordée qu'a cette seule côndition?
Cet arrêt, prononcé par des naturalistes fixaient leur principale attention sur les produits de l'organisation, et qui avaient 'eux-,
mêmes tant de peine à déterminer leur spécifi, cation. , doit-il assujétir le min.éralogiste ét hii faire désespérer de trouver des motifs suffisanS pour être autorisé à affecter cette déheinination à l'assemblage de quelques minéraux ? Sans vouloir approfondit. daVantage cette discussion, qui se réduirait d'ailleurs à une dispute de mots, et m'en tenant à l'acception ordinaire, je m'em-
presserai de répondre à ces questions avant même d'avoir donné un plus grand développe-
ment à mes idées , et je dirai -sans hésitation que la minéralogie a dé vraies espèces, que la chimie et la minéralogie lui ont appris à les re-. connoître , que ces espèces minéralogiques ne Joure. des Mines, Floréal an IX. Qq