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ST/11 L'ESP *ACE
MINRALOGIQUE.
mine de fer noir. Cette première limite, oii s'arrête ce genre de combinaison, est assez puissante pour empêcher que l'action de l'atmosphère, que toutes ses vicissitudes ne changent
ces proportions, et pour maintenir l'espèce dans un état de stabilité où elle moins sujète à toute innovation que ne l'est le fer pur ; car celui-ci est bien plus susceptible de passer aux derniers états d'oxidation , qu'aucune des espèces dans lesquelles cette combinaison s'est une fois arrêtée par l'influence de quelques-unes des circonstances originelles. Ainsi nous voyons le fer noir en grains isolés et le fer micacé en écailles rester pendant des siècles sur le rivage de la mer, exposés à l'agitation des flots et aux alternatives d'immersion et de dessèchement, sans avancer
ni rétrograder dans leur oxidation , pendant très-grosses masses, que le fer métallique en d'altération, est bienexposé aux mêmes causes tôt rouillé jusque dans son centre, en outre-
passant toutes les proportions d'oxigène affectées aux espèces susdites. (e) Le minéralogiste qui connaît toutes ces ressources, et qui voit combien sont bornées les richesses du règne minéral, peut supposer que la nature ne s'est pas restreinte à ne produire que les seules espèces que nous avons observées; il doit espérer que des recherches plus exactes nomen feront découvrir encore un très-grand probable il me paraîtrait même bre d'autres, et qu'il existe beaucoup de molécules constituées lesquelles nous d'une manière particulière, n'avoir pas eu l'occasion restent inconnues pour quantité suffisante pour se de s'aggréger en il est possible à la vue
rendre perceptibles
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pour venir, figurer parmi lès espèces, que les circonstances qui les arracheront au milieu où elles sont cachées, et qui favoriseront leur aggrégation. Cette supposition lègue au moins a nos neveux l'espoir de beaucoup de découvertes, et repousse l'idée décourageante qui voudrait qu'il n'y eût bientôt plus rien à découvrir dans le règne minéral, et que la science fût incessamment épuisée. (J) Quoique les substances métalliques nous montrent une très-grande aptitude aux combinaisons diverses, et que les terres, les unes par rapport aux autres, nous paraissent presque dans l'inertie, il arrive cependant que les terres fbndamentales , en résultat de leur combinaison entre elles, nous fournissent, proportionnellement à leur nombre, beaucoup plus d'espèces que les métaux : auraient-elles été plus souvent remaniées ? se seraient-elles trouvées dans des circonstances plus favorables à la combinaison ? Ces questions nous conduisent sur les limites de la géologie qu'il nous convient de ne pas franchir. (g) Les affinités disposantes jouent sans doute un grand rôle dans les combinaisons nq.turelles , et deux substances, déjà unies en-; semble , doivent s'associer à une troisième dans des proportions très-différentes que si ellés se fussent combinées ensemble toutes les trois en môme teins ; et c'est par ce jeu croisé des affinités que l'on peut expliquer comment des 'espèces si diverses entre elles peuvent être composées des mêmes substances. Concevrions-nous, sans cette supposition, comment la combinaison de Rr2