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Sua' L'ESP10E MINÉRALOGIQUE.
SUR L'ESPÉCE MINÉRALOGIQUE.
caire ; et ce qui prouve que l'un et l'autre sont également essentiels à l'espèce ,c'est qu'ainsi que l'ont observé plusieurs chimistes, la chaux ne se combine avec l'acide carbonique qu'autant qu'elle a déjà absorbé de l'eau, bien différente n cela des argiles, dont on peut encore ektraire
férens points de saturation , influent autant pour produire des espèces diverses que celles qui iittrOduisent de nouvelles substances dans Tes combinaisons ; 4.. qu'il n'y a d'essentiel à l'espèce' que les substances qui influent sur ses propriétés, comme il n'y a de propriétés essen-
qu'elles ont résisté au dessèchement de l'air et du soleil ainsi les noms chaux carbonatée chaux sulfatée , n'expriment-ils qu'imparfaite, ment les espèces calcaire et gypse, puisqu'ils ne désignent que deux des composans , quoiqu'il y en ait bien évidemment trois ; ce qui est confirmé par la découverte de deux nouvelles es-
5.. enfin, que tout changement dans la constitution doit apporter quelques nouveaux caractères, que tout nouveau caractère essentiel indique un tel changement, et que l'un ou l'autre suffisent pour instituer une espèce distincte.
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tielles que celles qui naissent de la constitution.;
de l'eau par de violentes contusions, après
S. 4. L'espèce considérée dans sa représentation.
celles dites arragonite et muriacite qui, bien qu'avec des propriétés très-distinctes du calcaire et du gypse, ,ne diffèrent d'eux par leur composition, qu'en ce qu'elles n'y ont admis qu'une très-petite quantité d'eau, quanpèces
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tité déterminée sans doute par quelques circonstances de leur formation qui ont exigé d'autres points d'équilibre. (m) Dans l'article combinaison nous dirons plus particulièrement quelles sont les compositions diverses qui donnent des espèces à la miné-
ralogie. Je me bornerai donc à répéter, par sorte de résumé, ce que j'ai déjà dit plusieurs fois, car les vérités fondamentales de la miné,
ralogie ne peuvent être trop souvent présentées, Ainsi donc il est incontestable, 10. qu'il ne peut y avoir d'espèces différentes qu'autant qu'il y a de Constitutions di-Verses; 2°. que dans les espèces composées la constitution a pour garantie la puissance des affinités chimiques ; 3.. que les . circonstances , qui ont le pouyoir d'établir
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(a) TOUTES les modifications, toutes les circonstances qui n'altèrent point la molécule intégrante,sont sous quelques rapports indifférens à l'espèce, laquelle est toujours identique à elle-
même, toujours maintenue dans toute l'inté-
grité de -son essence, soit que les molécules qui
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l'instituent par le fait de leur constitution particulière , adhèrent entr'elles en tel nombre de forme des masses d'un volume appréciable, ou que se maintenant dans un état de complète dé, saggrégatiod, chacune d'elles conserve une entière indépendance ; soit qu'elles n'admettent A. leur association aucune matière étrangère,
ou qu'elles s'entremêlent avec toutes sortes
d'hétérogénéités , soit que disséminées dans l'intérieur d'une matrice, elles s'y soustraient à
-toutes les recherches de la vue la plus aigu, ou bien qu'elles restent à la libre disposition de
l'air et de l'eau :qui leur font part,ager leurs