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molécule intégrante ; arrêtons-nous à celle qui rencontre le moins d'objections , et dont les résultats sont les moins équivoques, à celle d'où
leur nature existent dans la masse, et qu'aucun. caractère accessoire ne vient faire illusion en s'associant aux caractères intrinsèques. Par le mot individu , on entend un être qui ne peut être divisé sans perdre son existence
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dérivent les caractères les plus utiles pour là
reconnaissance des espèces diverses. J'entends
parler de la faculté accordée aux molécules intégrantes, par laquelle elles peuvent s'arranger d'une manière symétrique, et produire ainsi des corps réguliers, dont toutes les modifications sont dépendantes de la configuration originelle de ces premiers élémens des masses , en tant qu'ils ont pu obéir librement à leur tendance mutuelle'. e) Si c'est la forme de la molécule intégrante
qui détermine la configuration des masses dont l'aggrégation a été favorisée par toutes les circonstances qui ont pu contribuer à sa perfection, c'est ensuite par les résultats de cette aggrégation régulière , que l'on déduit régulièrement la forme de la molécule intégrante. Ainsi donc, une masse ne peut représenter la molécule intégrante , que j'ai considérée comme étant l'espèce, que lorsque la cristallisation lui a donn.é une figure , sinon conforme, au moins analogue à la sienne, pour être dérivée d'elle ; e-u cette représentation ne devienrcomplète , sous tous les rapports , que lors'qu'une masse peut joindre à la perfection de ses formes une parfaite homogénéité dans
sa composition, et une extrême pureté dans
la constitution de la molécule ; 'parce qu'alors seulement toutes les facultés qui résident dans les molécules intégrantes, se trouvent en plein exercice, toutes les propriétés qui dérivent de
complète, sans cesser d'être lui même. Hors
la masse informe d'un minéral homogène peut être divisée et subdivisée, sans que chaque par-
tie, séparée d'elle, devienne essentiellement différente du tout ; elle perd son volume sans que l'espèce perde son existence, et cette subdivision peut arriver jusqu'à la molécule intégrante. Mais passé cette limite ,, où s'arrête la minéralogie et commence la chimie, tout nouveau partage détruirait l'individu, en séparant ses principes constituans , en. isolant les élémens
de son institution. Mais la niasse régulière, résultante de l'arrangement ekact des molécules intégrantes, et dépendante de leur forme, peut recevoir, par une sorte d'extension métaphorique , la qualification d'individu d'autant que bien réellement on ne peut rien lui retrancher sans altérer sa figuration, et sans lui faire perdre
la représentation d'un être entier et complet. Alors donc, et dan.sce cas seulement, les
masses peuvent être considérées 'comme des individus qui repràentent l'espèce entière, et peuvent, sous ce rapport, être assimilées aux individus végétaux et animaux. Si cet individu minéral n'est pas complet, pour 'ne s'être pas perfectionné dans tous ses contours, on peut le comparer à des portions plus ou moins étendues d'un être organisé, dans lesquelles l'espèce
se reconnaît encore, parce que l'inspection de ce qui est conservé rappèle aussitôt l'existence