Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 101]

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SUR L'ESPÈCE MINÈRALOGIQUE.

tous les caractères parce qu'ils sont privés de leur filiation huménécessaires pour constater leurs relations avec l'espèce, cliate , je rétablis rappOrtS. Je les y en_ leur assignant d'autres rattache d'une manière moins directe, en fixant

et toutes masses

leur place parmi les matrices déterminée, en quelq-uirenfermentune espèce droit que' petite quantité qu'elle y soit , ont _le de de venir se placer parmi les appartenances cette espèce , pourvu qu'elles n'-y, oecupent qu'un rang très - inférieur à Celui des masses homogènes ou do celles qui ont des caractères de représentation. ( ff ) Mais ce ne sont pas toutes les espèces , qui: méritent d'ètre prises en considération plry-. perdu tous leurs caractères lorsqu'elles ont siq-ues , et lorsq"ifelles sont enseVelies dans d'autres masses. Qu'importe , par, ,exemple , de l'eàpèce rubis lorsqu'elle est danS -unsétat vérulent ? Qu'importerait de savoir que l' espèce,' thélésie fût abstruse dans une glèbe quelconque? puisqu'il ne dépend pas de nous de leur donner cette seconde ;existence que la cohésion peut intéressent seule instituer puisqu'elles rie nousqui naissent les propriétés physiques que par Ce ne sont des perfections de raggrégation.' . espèces de cette sOrie ctni deviendonc point les lorSqu'ella nent l'objet de.,_nos recherches ; c'est sont privées de leur existence physique ; et pou: des espèees que nous seulement en faveur vons extraire de ces masses pour les employer' aux usages_ auxquels elles sont appropriées que nous avons cru devoir établir les distinctions dont nous venons de pa.rler,'; c'est en faveur des espèces salines ou métallifères., dont nous

667 pouvons rassembler les molécules, en quelque petite quantité qu'elles soient éparses dans ces SUR L'ESPÈCE MINRALOGIQUE..

matrices. D'ailleurs, dans beaucoup de cas,

nous ne pouvons retirer les espèces métallifères ainsi engagées, qu'en les attaquant dans- leurs constitutions., et après les avoir réduites à leurs, principes prochains ; et ils nous est souvent très-difficile de dire précisément 4 quelle espèce appartenaient les substances que nous retirons de semblables matrices, lesquelles alors se rap-

portent plutôt au genre qu'à une espèce par-

ticulière. ( g g ) La même masse hétérogène peut donc. jouer dans certains cas plusieurs rôles; car après avoirfiguré parmi les variations de l'espèce, dont elle conserve la représentation , elle a encore le-

droit d'aller se placer parmi les matrices de l'espèce , qui la souillent ou qui la grèvent

celle-ci mérite cette mention honorable ; et il est certaines masses mélangées qui, sans appartenir directement à aucune espèce déterminée peuvent prendre place parmi les matrices d'un grand nombre d'espèces diverses, parce qu'elles renferment lesmolécules intégrantes de chacuned'elles : telles sont ces glèbe, dites mines d'argent merde d'oie, dont nous venons de parler 'qui contiennent jusqu'à sept espèces. différen-

tes , et qui peuvent 'être placées à la suite de chacune d'elles comme matrice. (h h) Je reviens donc à dire qu'il ne faut pas. confondre les modifications dont sont susceptibles lesmasses en général, avec lesmodifications

des espèces minéralogiques, parce que toutes les, masses ou tous minéraux quelconques ne représentent pas des espèces. Les niasses ont pu être V V ae