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SUR L'ESPÈCE MINÈRALOGIQUE;
modifiées , c'est-à-dire acquérir une manière d'être particulière en tant que corps solides, dès le teins de leur formation ,-par toutes les causes qui influent et sur leur composition, et sur leur contexture, et sur l'énergie de la cohésion, et' sur la perfection de l'aggrégation 3 elles peu-, vent l'être continuellement par tous les agens
d'altération, par l'action de tous les élémens ,
',par l'usure des frottemens , par les soustractions
de l'infiltration, par les additions de , etc. etc. Toutes ces causes concourent
pour empêcher que deux masses se ressemblent exactement, et qu'une masse ne se ressemble long - tems à elle -même , lorsqu'elle est livrée l'action des élémens. L'espèce minéralogique,
au contraire , considérée dans son existence
physique et représentative de sa molécule intégraine , est un type, lequel ne peut plus être modifié, lorsque l'ag-gregation l'a investie de toutes les qualités, qui lui conviennent : les altérations portées à. une masse qui appartient à une espèce déterminée, ne modifient point l'espèce qu'elle peut représenter ; car si cette altération n'est relative qu'aux résultats de Paggrégation , il en résulte seulement que la représentation devient imparfaite ; si, au contraire); la-décomposition atteint la molécule intégrante, l'espèce est anéantie, et dans aucun de ces deux cas l'espèce n'est modifiée ; ainsi donc, aucun accident arrivé à une masse après l'époque de sa formation, ne donne de variétés à l'espèce,
(i) C'est pour avoir méconnu le principe
que j'établis ; c'est pour n'avoir pas fait une ré,
flexion bien simple, savoir que si la destrUc, in'ême la pulyérisation du cristal le mieux
S'UA 'L'ESPÈCE MINÉRALOGIQUE:
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conformé ne détruit pas l'espèce, aucune circonstance de Paggrégation ne peut l'instituer ; c'est, dis-je, pour avoir confondu ce qui-tient à la constitution avec ce qui dépend de la cohésion, que beaucoup de minéralogistes ont distingué en autant d'espèces diverses_ les masses qui présentaient des dissemblances remarquables dans leur conformation, quoique composées des mêmes élémens ; et il. en est qui n'ont pas. osé faire deux espèces, de l'alun en- masse informe et de l'alun cristallisé) ni deux espèces du sel, gemme cubique et de celui à grains confus ; parce qu'ils sentaient bien que les imperfections de Paggrég,ation ne changeaient pas la nature de ces sels, et qui cependant n'ont pas
hésité à créer, avec les mêmes molécules de chaux carbonatée, autant d'espèces que la co-
hésion avait de manières pour le.s.rassembler et en faire des masses,. (kk).C'est donc toujours sous un double rap-
port qn>il faut considérer l'espèce, et les lu-
mières que l'on acquiert sur l'un des deux, servent souvent à rectifier les idées que l'on pourrait avoir sur l'autre l'espèce n'étant parfaitement connue qu'autant que l'on a pu faire ce
rapprochement;, mais ce n'est pas sur toutes les espèces que nous avons des notions. aussi Complètes : si beaucoup d'entr'elles sont également connues dans, leur existence chimique et dans leur existence physique c'est-à,dire ,dans leur constitution, comme molécule intégrante,, et dansleurs propriétés., connue masses. bien. conformées; telles, sont toutes les espèces, acidifères : plusieurs espèces sontmieux connues. daes leur existence chimique que physique; telles Vv4