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SUR L'ESPÈCE MINÉR.ALOGIQUE,
sont entr'autres plusieurs métaux oxidés que
nous n'avons pas encore vu dans un état d'aggrégation parfit. D'autres présentent l'inverse de la précédente proposition; telles sont certaines espèces pierreuses que nous trouvons parfaitement
conformées, sans être encore bien certains de leurs principes constituans et de leurs proportions entr'eux: d'autres espèces enfin, sont aussi peu connues sous l'un que sous l'autre rapport, quoique nous soyons à peu près certains qu'elles ont une existence particulière ; telles sont plu-. sieurs espèces métallifères, dont la forme n'est jamais régulière, et que nous ne saurions encore réduire à. leurs vrais principes prochains , parce
que nous ne pouvons pas nous assurer si les
différentes substances retirées de leurs analyses leur appartiennent essentiellement. (Li) Il est d'ailleurs un grand nombre de cir-
constances que je nomme accessoires, pour n'avoir aucun rapport direct avec l'espèce, et
qui ne doivent être prises en aucune considération, quand il ne s'agit que de déterminer sa nature ; les principales sont les groupemens les associations, les bases, les matrices le lieu du gissement , la patrie, les agens quelconques de la formation, etc. etc. etc. Sans doute, ces circonstances, dans ce qu'elles ont de particulier , doivent être rappelées pour compléter
l'histoire de l'espèce qu'elles intéressent ; les échantillons qui les indiquent méritent une place dans les collections, et peuvent figurer dans les entours de l'espèce ; mais elles n'ont aucun droit pour influer sur la spécification, et pour motiver des distinctions importantes entre les Minéraux On doit donc être étonne
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de voir, par exemple, qu'un auteur aussi grave que Wallerius fasse trois espèces sous les noms de sat gemmae , sal marinum , sat JOntanum , par le seul motif que l'un se trouve dans l'inté-
rieur de la terre ; que le second est devenu
concret après avoir été dissous dans l'eau de la mer ; et le troisième parce qu'il a été extrait de l'eau des fontaines, comme si ces circonstances changeaient la nature de ce sel. Le même auteur fait deux autres espèces distinctes dans ce même sel , sous les noms de sellbsSile, sat caedzzunz, parce que l'un est diffus dans une masse terreuse peu consistante, et l'autre dans une masse pierreuse fi fait également deux espèces du muriate d'ammoniac, sous les noms de sal ammoniacum crustusztm , et sal ammoniacum vulcanorztm, parce qu'ils sont d'origine différente. Wallerius et d'autres auteurs fondent des espèces sur la seule particulartié de l'assemblage de beaucoup de cristaux dans un même groupe, en leur donnant l'épithète drztsica , etc. etc. En dépouillant ces circonstances de l'impor-
tance qu'on leur avait donnée, je ne prétends cependant pas qu'elles ne doivent être prises
en aucune considération ; je dirai même qu'elles peuvent acquérir de la valeur, les unes en servant de caractères empyriques, et entrant dans
les habitudes de l'espèce, les autres en favorisant sa recherche et aidant à sa découverte. (mm) Nous terminerons enfin cette section par un résumé de ce que nous avons prétendu y développer. 1.. Chaque molécule intégrante appartient, par le fait de son existence, à une espèce déterminée ; mais les niasses n e représentent une espèce que lorsqu'elles possèdent quel-