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SUR L'ESPhCE M/NRALOGIQU'E..
SUR L'ESPCB MINLtALOGIQUÉ.
ques-uns des caractères qui dérivent immédia-
S. VI. L'espèce considérée dans ses pro_priéte's,
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tement et de la constitution, et de la conformation de la molécule intégrante. 20. La repré-
sentation n'est complète que de la part des
masses qui sont dans l'état d'aggrégation le plus
convenable au développement de toutes les facultés de l'espèce, état qui exige la régularité des formes dans les espèces qui en sont suscep-
tibles; cette représentation n'est parfaite que de la part des masses, lesquelles ne possèdent rien qui n'appartienne de droit à l'espèce ; par conséquent l'espèce est d'autant plus imparfaitement représentée, que raggregation est plus. confuse et la cohérence moins parfaite ; elle est d'autant -plus défectueusement représentée, que les souillures altèrent davantage. les caractères, essentiels. 3.. Ces deux causes séparées ou réu.,
nies, peuvent arriver jusqu'à annuller toute
représentation de la part de certaines masses lesquelles alors n'appartiennent à une espèce déterminée que sous le rapport de matrices.. 4.. Bien que les modifications de l'espèce minéralogiq-ue ne puissent s'établir que sur les dissemblances qu'affectent les masses assez bien,
- conformées pour être considérées comme des.
individus eomplets , on doit cependant rallier
autour de l'espèce tous les minéraux , même hétérogènes , qui conservent ses habitudes ;
mais il faut distinguer par les deux mots variétéset variations les -dissemblances qui dérivent de l'aggrégation. , de celles qui- proviennent des
superfluités et des souillures parce que les effets de ces deux causes sont trop indépendans, pour être confondus sous une même dénomi-. nation.
facultés , prédispositions, habitudes etfréquentations.
(a) Du moment qu'une molécule intégrante est constituée, et que les principes prochains nécessaires à sa formation se sont combinés et équilibrés, elle se trouve douée de certain nom-
bre de propriétés et de facultés qui sont l'apanage de l'espèce, et qui doivent, sous quel-
ques rapports et en quelques manières , la faire différer de toutes les autres : car s'il n'est pas précisément impossible que deux minéraux différemment constitués ne puissent se ressembler par toutes leurs propriétés physiques ( ce qui cependant n'est pas probable) , au moins est-il certain qu'ils seront toujours distingués entr'eux par quelques - unes de leurs propriétés chimiques puisque celles - ci résultent et de l'être
complet, et de chacun de ses principes pro-
chains, lesquels , par l'acte de la combinaison, ne sont pas entièrement privés de l'exercice de toutes les facultés qui leur sont propres, conservent une partie de leurs tendances, et reparaissent avec toutes les propriétés qui les distin guent , lorsqu'ils sortent du composé dont ils faisaient partie. Ainsi donc, l'espèce minéralogique ne peut être bien connue qu'après avoir été considérée successivement sous des rapports chimiques et physiques, et lorsque toutes les propriétés qui dérivent de l'ensemble de sa constitution , -et qui appartiennent à chacune de ses parties constituantes, ont été attentivement examinées,