Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 107]

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s'UR L'ESP±CE MINRALOGIQUÉ. 678 signes de reconnaissance à tous les minéraux qui

leur appartiennent, ont moins besoin qu.e les autres de recourir à des moyens chimiques pour revendiquer leu rs droits sur des masses qui n'ont aucun des attributs de la vraie représentation., aucune des perfections qu'elle exige. (j) Les facultés qui ont besoin du concours de certaines circonstances pour être mises en. plein exercice , fournissent, les caractères que je nomme pertztrbables , parce qu'ils sont soumis à de fréquentes interdictions. Tels sont ceux qui exigeant une agréggation parfaite, et une grande pureté clans la composition de la masse, restent suspendus dans leurs effets, dans tous les cas de désordre et de souillure. Ainsi doue certaines espèces sont reconnues pour avoir la faculté de .s'élever à un degré déterminé de dureté ou de pesanteur spécifique quoique le plus Souvent ,,les masses qui dépendent d'elles n'arrivent sous ce rapport qu'à des degrés bien inférieurs : il en est de même de l'incoloration et de la transparence qui sont dans les facultés de beaucoup d'espèces , quoiqu'elles se rencontrent dans très-peu de minéraux : la faculté de prendre des formes régulières est également sus-: pendue dans. tous, les cas où l'aggrégation n'a pas été favorisée par -un véhicule approprié , ou par toutes les circonstances convenables. (k) Tout .coninie il ne faut pas conclure des seules propriétés qui se trouventdan s une masse, pour toutes les facultés de l'espèce , de même il ne faut pas attribuer à l'espèce toutes les propriétés qui se trouvent dans les masses qui la représentent; puisque les superfluités et les souillures peuvent enintroduire plusieurs qui ne dépendent

L'ESPÉCE MINL1ALOGIQÛÉ,.

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endent,pas de la constitution de la molécule réduite a ses vrais élémens. Ces propriétés adventives, trop souvent confondues avec les propriétés essentielles, fournissent les caractères que je nomme extrinsèques , et qui induisent Si souvent en erreur, quand on méconnaît leur' illégitimité. Ce n'est qu'en soumettant toutes les propriétés des masses à une espèce de discussion critique, ce n'est qu'en comparant entr'eux un très-grand nombre de minéraux de la même espèce, qu'on parvient à déterminerles facultés attachées à sa molécule intégrante et à exclure de ses attributions tout ce qui ne lui appartient pas. (1) Parmi les propriétés physiques les plus essentielles à l'espèce ,il en est un assez grand nombre qui sont presque étrangères aux considérations minéralogiques, parce qu'elles ne

sont point à l'usage de cette science, n'étant d'aucun avantage pour caractériser les minéraux; par exemple, la faculté de-se souder par le si'm.ple contact , qui n'appartient parmi les métaux natifs, qu'aux deux seules espèces Jr

etplatine ,ne pourra jamais être employée pour les distinguer de toutes autres ; l'écrouisSement;

qui n'est pas le même pour tous les Métaux. ductiles, ne sauroit fournir un caractère disparce qu'il y a mille tinctif de moyens plus simples et,plus faciles pour déter quelqu'usage'

miner la nature desdites espèces. j'en dirai autant des degrés prédis de ductilité, de malléabilité , de ténacité , qui exigent pour être exac-tement évaluées des expériendes très-compli-. .Tourn. des Ii] tues , Prairial au IX.

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