Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 115]

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SUS. L'ESPL.CE MINB.ALOGIQITE,

de joindre. successivement ,caractères à carac-,' tères.

niière ; car lorscple l'un dit quelle est la molé-

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Pour arriver donc à trouver toutes leà relations que chaque espèce peut avoir avec

beaucoup d'autres, il est communément nécessaire d'enchaîner ensemble des caractères distinctifs de toutes sortes, développés et spontanés, perturbables et imperturbables , _positifs et négatifs , physiques et chimiques : de _cette manière seulement peut résulter, pour certaines espèces le caractère spécifique adaptable à toutes les circonstances ; et il est même nécessaire de prévoir les cas où il faut décider entre les produits de l'art et ceux de la nature, ainsi que ceux où la vue et le toucher, sont leS seuls moyens permis pour l'examen de certaines espèces auxquelles le luxe donne un très-grand prix, et qu'il n'emploie qu'en les privant de la plupart de leurs caractères naturels ; et c'est dans ces circonstances où dés caractères d'une très-faible autorité acquièrent cependant quelqu'importance ; tel est le ternissement produit

par le souffle dissipéplus ou moins promptement,' ou la sensation du froid produite par le toucher.

Après avoir renvoyé au chapitre caractères minéralogiques , où nous traiterons plus particulièrement de tout ce qui les concerne , nous terminerons cette section en disant, par forme de résumé, que le résultat de l'analyse chimique est le genre de définition que la chimie peut donner d'une espèce quelconque ; que l'énoncé de son caractère spécifique est une autre définition que donne la minéralogie, et qui doit équivaloir à la pre-

mière ;

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cule intégrante dans sa Constitution, l'autre doit dire également quels sont les caractères qui naissent de cette Constitution, et par lesquels l'espèce diffère de toutes les autres. Si du.

résultat de l'analyse on doit écarter toutes les matières qui ne sont pas essentielles à l'espèce, on doit également écarter du caractère spécifique tous les caractères qui ne sont point intrinsèques; car le minéralogiste et le chimiste ne doiYent faire mention des uns et des autres que pour rappeler les prédispositions et les habitudes de l'espède. Si enfin il faut éviter la prolixité dans l'énoncé du caractère spécifique, il faut d'autre part éviter une affectation de précision, et se rappeler à cet égard le ridicule de la définition que certain philosophe avait donnée de l'espèce humaine, en n'y employant que deux seuls caractères, avoir deux pieds et n'avoir point de plumes. D'ailleurs, une description exacte vaut mieux qu'une définition.

S. V I I I. L'espèce considérée dans l'ordre uzéthodique.

(a) Il suffit d'avoir établi l'espèce mineralogique sur une base stable , d'avoir prouvé qu'elle n'est point un être de convention, mais qu'elle est instituée par la Nature elle-même, que son existence est garantie par:Ir-loi qui régit les affinités , et qu'elle a ses limites assurées aussi bien dans son existence physique que dans celle chimique, pour faire sentir son un-

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