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SUR L'ESPÈCE MISIIRALOGIQUEd
M'A L'ESPÈCE MIN.aALOGIQUE.
dans le cas dont il s'agit. Ainsi le caractère spe..ciiique peut être également ou positif ou négatif. Pour le former d'un seul caractère positif, il faut itou-seulement que ce caractère n appartienne qu'à cette seule espèce, mais encore qu'il soit imperturbable,sans quoi il ne sauroit réunir
ne ; au lieu que le second de ces caractères s'énonce de lui-même indépendamment de toute confrontation , et dit aussitôt de l'espèce ce qu'elle est et ce qu'elle n'est pas ; double expression qui donne un grand avantage à certains caractères sur les autres. (n) D'ailleurs, pour la plupart des espèces, on ne peut trouver un caractère spécifique qui les circonscrive de toutes parts, qu'en rassemblant un nombre plus ou moins grand de caractères que je nomme simplement distinct,; , parce tqu'ils ne rompent les relations qu'avec quelques espèces particulières , qu'ils ne forment limites que d'un seul côté, ou qu'ils ne servent que dans certaines circonstances ; sans doute on pourroit trouver dans les formes gulières un grand nombre de caractères exclusifs et parfaitement spécifiques, si on n'avoit considérer l'espèce que dans toute la perfection de son existence physique, et dans le plein exercice de toutes ses facultés ; mais il faut pourvoir aux cas où l'existence physique de l'espèce est presque anéantie, où elle est investie de certaines propriétés qui ne lui appartiennent pas. Car il. est des espèces dans lesquelles tous les caractères peuvent être tellement subvertis, qu'il ne reste aux masses qui leur appartiennent, que des caracteres chimiques pour servir à leur rappel ; et lorsqu'elles se comportent d'une même manière que plusieurs autres avec les agens que l'on emploie directement sur elles, il faut poursuivre les épreuves, jusqu'à ce qu'on parvienne à quelques contrastes; ce qui oblige
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à l'espe ce toutes ses variétés. Pour le former d'un
caractère négatif, il faut qu'il soit général pour 'toutes les autres espèces, et qu'il réside constaminent dans toutes leurs variétés, parce que celles dont il s'absenteroit se trouveroient im-
proprement réunies à une espèce à laquelle elles serifient étrangères. (m) Mais il est bien peu d'espèces qui possédentun caractère exclusif avec lequel elles puissent, dans toutes les circonstances, écarter tou-
tes les autres concurrences : il en est peu qui, comme le diamant, puisse présenter constam-
ment la certitude de sa constitution particulière, en opposant l'extrême dureté dont il ne se départit jamais , à toutes les espèces qui, d'après quelques similitudes, voudroient rivaliser avec lui ; et en mettant en réserve son inflammabilité pour repousser davantage toutes les analogies d'après lesquelles on voudroit associer à son espèce des minéraux qu'elle n'adopte pas ; car on
peut le désigner aussi bien en disant qu'il est le plus dur des minéraux, qu'en exprimant qu'il est le seul inflammable parmi les minéraux qui joignent la transparence à la solidité ; mais il y a cette différence entre ces deux caractères qui l'isolent également, que le premier exige toujours une comparaison avec un autre corps dont là dureté puisse être un moyen d'évaluer la sien-
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