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SUR L'ESPiCE MINIhkALOGIQUE.
lieu de celui espèce qu'il leur donne, il doit ensuite, quand il veut détailler et décrire les minéra.ux qu'il a ainsi repartis, en revenir au langage de la minéralogie, et désigner, dans chaque sorte de masse qu'il a instituée, les espèces minéralogiques qui en font la hase ou'qui y sont renfermées. Ainsi après avoir distribué les masses conglomérées dans différentes classes d'après leurs âges et les circonstances de leur formation, et avoir formé pour les plus anciennes le genregraniee; lorsqu'il veut distinguer les sortes de ce genre, il doit indiquer les espèces miné-
rallX ont aussi leurs manières de les répartir, et après avoir confondu dans une même classe tous ceux qui leur sont inutiles, ils établissent parmi la classe de ceux qui leur servent des genres, des espèces ou sortes auxquelles ils imposent des noms particuliers. Mais il est à-peuprès inutile pour eux de connoitre l'espèce minéralogique dont ils n'ont jamais besoin de faire mention. Ainsi le marbrier qui fait une même classe de toutes les pierres polissables, dans laquelle il établit des genres d'après leur dureté,
et des sortes d'après leur couleur et leur contexture , peut ignorer sans aucun inconvénient que la plupart de ces sortes de marbres tendres ne sont que des sous - variétés de l'espèce calcaire, que d'autres sortes du même genre n'ont de rapport avec celles-là que la propriété d'admettre le lustre, et que quelques-unes sont un
ralogiques qui entrant dans leur composition sont chacune d'elles un caractère distinctif; et
alors associant ensemble les deux mots sorte et espèce, il pourra dire : Première sorte de gra-. rtzte , composé des trois espèces, quartz, mica et féldspath etc.. etc. lien est de même du volcaniste qui 'répartit les minéraux d'après l'action que les agens volcaniques Ont en sur eux, et qui, après avoir distribué les laves en différentes sortes, doit revenir à la spécification minéralo-
gique pour désigner ce qu'elles renferment,
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Dans ces deux cas, quoique les espèces minéralogiques soient entièrement subordonnées quoique chacune d'elles soit exposée à être répartie dans différentes classes et dans différentes sortes, ouque plusieurs d'entre elles se trouvent réduites à n'être que les parties distinctes d'une même sorte, le rôle qu'elles jouent est encore important, et l'usage que l'on fait d'elles est une espèce d'hommage rendu aux principes sur lesquels elles sont fondées. (e ) Les arts qui ernp,Icient certains miné,
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mélange de différentes espèces minéralogiques. Le potier et l'agriculteur établissent d'après leurs vues particulieres diverses sortes de terre, lesquelles n'ont aucun rapport avec les espèces de la minéralogie. Or pour tous les arts qui emploient certains minéraux, et qui les répartissent d'après les services qu'ils en tirent, il seroit aussi ridicule
de vouloir leur faire adopter nos distributions minéralogiques , qu'il a été inconvenable d'introduire leurs sortes parmi les espèces de la mi-
néralogie; et cependant c'est à vouloir établir cette concordance que se sont exercés beaucoup
de méthodistes. Il faut donc laisser le mineur regarder la pyrite aurifêre comme une sorte de mine d'or, 'la galène argentifère comme une sorte de mine d'argent, puisque le principal