Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 118]

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SUR L'ESPÈCE MINÉRALOGIQUE,

SUR L'ESPÈCE MINÉRALOGIQUE.

l'assemblage des molécules intégrantes d'une

ihéories: qui ne considèrent les minéraux que. sous des rapports particuliers, ou à des arts qui les emploient à des usages particuliers auxquels

même espèce par le moyen de Pap,-grég,ation ré-e

gulière, représente toujours le même type, et l'exactitude de la Nature à cet égard est biex,k supérieure à celle qu'elle attache .4 la succession des êtres organisés,. (h) Mais il n'en est pas de même de certaines

autres répartitions faites parmi les minéraux, d'après des vues et des considérations particu, lières., qui portent improprement le nom Fèces, et qui n'ont aucun rapport avec l'espèce minéralogique proprement dite. Toutes les objections qui avoient été prodiguées contre celle, ci par ceux qui l'avoient méconnue, doivent s'appliquer à çes. fausses espèces , lesquelles étant purement arbitraires et dépendantes de certaines conventions ne peuvent plus avoir aucune précision, ni convenir à d'autres qu'à ceux qui les ont instituées aussi leur ai-je réservé le nom 4 sortes pour les, distinguer des vraies. espèces.

( c ) Les sortes et les espèces étant instituées. d'après des vueseritièrement différentes, et se trouvant destinées à des usages très, distincts, leurs noms n'ont presque aucune synonymie dans leur acception, quoiqu'applicables également à des minéraux assujétis à un ordre nié, thodiquei car l'espèce '.n'est relative qu'à la

science qui embrasse la totalité des produits inor,

ganiques, et qui a pour objet de connaître précisément leur nature et de fixer les analogies qu'ils ont entr'eux , indépendamment de tout usage et de toutes spéculations théoriques

sorte au Gong-aire doit son

ii.ns;ti,ituti,on

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tous ne sont pas adaptables ; mais il est à remar-

quer, que ces deux manières si différentes de repartir les minéraux, loin de s'exclure mutuel-. lement , se réunissent le plus souvent pour s'éclairer l'une par l'autre, ainsi que nous allons.

(d) La géologie, qui de toutes les sciences. est celle qui a les plus grandes relations avec. la minéralogie, est cependant forcée à adopter. une marche entièrement différente de la sienne,

devant considérer les minéraux sous des rap-

ports qui lui sont absolument particuliers. Ainsi,

par exemple, la géologie recherche dans les

masses le secret de leur origine, la minéralogie cherche le secret de leur constitution : l'une y voit des époques diverses, l'autre des molécules intégrantes différentes. D'après des vues si opposées, il est évident que la première de ces sciences doit distribuer les minéraux selon -

une méthode qui lui est propre ; elle doit les. diviser soit d'après leur âge et la succession de leur formation, soit d'après les causes qui ont contribué ou à leur consolidation, ou à leur dégradation, ou à leur situation réciproque niais aussitôt que le géologue a tracé dans le

même champ cultivé par le minéralogiste, toutes. les lignes de démarcation qui conviennent à ses.

spéculations, après être descendu des généralités aux particularités, .et avoir fbndé sur des, conventions quelconques les dernières répartitions, guxquelles rapplique le nom de sorte, Y,

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