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ANALYSE D'UNE TERRE ;
etc:
Il est évident, d'après le résultat de cette
analyse, que la terre dont mangent les Calédoniens ne contient rien qui puisse nourrir , et qu'au contraire elle recèle des matières nuisibles à la santé, les oxides de cuivre et de fer. C'est donc plutôt comme lest , ainsi que l'a observé le C.eri Labillardière , que comme aliment que cette terre estutile aux habitans de la nouvelle Calédonie.
Si elle ne contenait pas de fer ni. de chaux, qu'on pourrait d'ailleurs considérer comme des matières étrangères à sa composition, elle ressembterait parfaitement au péridot, car la silice et la magnésie s'y trouvent dans les mêmes proportions.
SUR UNE POMPE A DEUX PISTON& Par À. BAILLE'È
i.
lEi E's pompes sont d'un usage universellement répandu ; mais c'est sur- tout dans l'exploitation des mines et clans la marine que leur utilité est la plus grande : elles offrent eu effet, sous le plus petit volume, le moyen le plus commode d'épuiser les eaux dans l'espace étroit que le mineur a creusé ou dans la calé du vaisseau embarrassé par le lest et la car-
gaison.
On adonné aux pompes différentes forme pour les approprier aux différens besoins et l'on s'est beaucoup occupé sur-tout de rendre constante l'ascension de l'eau : on est, parvenu à remplir cette condition plus ou moins com.;piétement , soit en adaptant au tuyau montant un récipient plein d'air, soit en rendant la: même pompe alternativement foulante , par-dessous et par-dessus le piston (i) , soit en accolant ensemble plusieurs corps de pompe.
Toutes ces machines ont leurs avantages et leurs inconvéniens particuliers ; mais aucune pompe ne paraît plus convenable en beaucoup de circonstances, que celle à deux pistons (I ) Telle est là pompe de La 'lire, décrite dans les eldnioires de l'Académie des Sciences, année 1716. Zz