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FERS FRANÇAIS.
EPREUVES SUR DIFFE'RENS
facilité à la chaude suivantd; ,ensuite pour con-
naître si toutes les parties de l'intérieur de la pièce étaient exactement soudées, on a percé, dans le milieu de cette même pièce et suivant sa largeur, un trou carré de 18 millimètres de diamètre, qui a croisé le premier à angle droit. Le fer, sans se gercer, a résisté à ce second percement, qui a eu lieu aussi, à chaud. Le reste de la même barre a été- étiré et réduit à un équarrissage de 20 millimètres ; l'extrémité de la partie dont il s'agit à de plus été amincie, et sur une largeur de 36 millimètres amenée à une épaisseur de 5 millimètres. Cette
partie, ainsi travaillée, a été ensuite courbée à froid dans la portion carrée, et coudée de
même à froid et. en angles droits vifs vers l'extrémité amincie. Fers de
Charenton.
9. _Epreuves particulières aux l'ers qui proviennent des 'Orges de Charenton:
Les fers fabriqués à ces forges, quoiqu'en général d'une bonne qualité, partagent, ainsi qu'il a été dit, les défectuosités que nous avons
remarquées dans ceux qui ont été l'objet des
précédentes épreuves. .Première épreuve. Cette épreuve a eu pour objet de fabriquer des pitons dont les anneauxont intérieurement 40 millimètres de diamètre, et extérieurement 47 millimètres. Mais il est arrivé qu'en travaillant les anneaux sur la hi/2-,orne , ils se sont gercés à plusieurs endroits. Par des essais particuliers, on a reconnu une qualité acie'reuse à toutes les parties des anneaux oà les gerçures se trouvaient.
Seconde épreuve. Dans cette seconde épreuve
on est parvenu, en prenant toutes les précau,
tions nécessaires, à fabriquer des pitons sem..-
l'ables à ceux de la dernière épreuve, mais
dont les anneaux ne présentent aucune gerçure. Troisième épreuve. On a fait une petitefrette, qui a intérieurement 32 millimètres de diamètre,
et extérieurement 36 millimètres, et dont la hauteur a 9 millimètres. Le fer s'est soudé avec facilité
quoique dans
cette opération la matière ait été employée en très-petite quantité. Quatrième épreuve. Cette épreuve a eu pour objet la fabrication d'un chandelier de marine. Cette machine a été construite sur une très-petite échelle et suivant la méthode décrite dans les épreuves mentionnées plus haut. ( Voyez no. 5, épreuve 4, et no. 7, épreuve
La tige ou la branche droite, qui soutient Ja fintrche , a de plus été à dessein tordue à
froid. Toutes les arêtes de cette même tige ont supporté cette opération difficile sans se gercer. Cinquième épreuve. On a fabriqué un mar, teau ordinaire. Le fer s'est bien soudé à et le trou, pour recevoir le manche, a été percé à chaud sans aucun inconvénient. Sixième et dernière épreuve. Un morceau de fer rond , de 12,- centimètres de hauteur et de 45 millimètres de diamètre, a été soudé à chaude-
portée sur le plat d'une barre- qui provenait de la même forge , et qui avait 54 millimètres de largeur sur une épaisseur de 14 millimètres; on a ensuite percé à chalut un trou qui occupe l'axe -du cylindre, et dont la direction est par Conséquent parallèle aux fibres dujer. Après cette