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930 Fers de Forge:Neuve.
PREUVES SUR DIFFERENS
8. Épreuves particulières aux fers qui ont été fabriqués aux 'Orges connues sous le nom de. Forge-Neuve.
Les ferejui proviennent de ces forges ne sont pas exemits des défauts dont nous venons de parler dans les épreuves précédentes. Les fentes ou les b,ercures qui se trouvent sur le milieu et suivant toute la longueur des barres qui nous ont été remises, sont 'même plus multipliées que celles que nous avons eu occasion de remarquer sur les échantillons relatifs aux fers fabriqués aux forges de Couches et de Chareriton.
Première épreuve. On a choisi une barre
dont une des parties se trouvait saine et exempte de gercures; avec .cette même partie on a forgé une filière double. Le trou destiné à recevoir
la vis de pression a été percé à chaud et suivant une direction parallèle aux fibres du fer. L'ouverture longitudinale du même instrument a aussi ée, faite à chaud. Ces opérations difficultueuses n'ont occasionné aucune fente OU gerçures. Le fer a bien résiSté à toutes les fatigues auxquelles donne lieu ce genre de fabrication. Seconde 'épreuve. La, barre employée à l'épreuve précédente, a été arrondie vers la partie qui était la plus défectueuse , et traitée à la forge de manière à faire éprouver à cette portion une chaude suante, qui avait pour objet de faire disparaître toutes les gerçures dont on a déjà parlé. Mais dans cette opération les molécules de la matière n'ont pu être exactement soudées et i1 est arrivé- que le fer s'est gercé
FERS FRANÇAIS.
93t lorsqu'on a voulu y percer un trou suivant une direction parallèle à ses fibres. Troisième épreuve. Dans cette épreuve on. est parvenu, en faisant éprouver à...la matière une chaude très-suante, à réunir et à souder toutes les parties gercées. Dans l'endroit tra-
vaillé le fer est devenu d'une nature très-homo,ène il a pris un beau poli.
Quatrième épreuve. Cette épreuve a eu pour objet la fabrication des ferrures qui servent à
, assujettir le gouvernail à l'étambot.
Les pièces.qui sont relatives à ces sortes de ferrures ont été construites sans aucun inconvénient et suivant la méthode décrite phis haut. (Voyez no. 5, épreuve 2.) Cinquième épreuve. On a fait un petit chaînon semblable à ceux qui composent les. chaînes
de haubans. Le fer quia été employé n'a que 2 millimètres de diamètre. Cette épreuve a eu pour objet de s'assurer si le fer était susceptible de se bien souder ; opération qui devient difficultueuse lorsqu'on opère sur de très-petites masses. Sixième et dernière épreuve. Dans une barre du même fer on a percé à chaud sur le plat et à 7 millimètres du bord, un trou de 36 mètres de diamètre. Le fer a résisté à cette opération sans se fendre ni se gercer. Une des extrémités de la même barre a été coudée à angle droit. Dans la partie coudée longue de ii centimètres environ , on a percé, à chaud et suivant une direction parallèle aux fibres dufer, un trou rond de ii millimètres de diamètre. Ce percement a occasionné plusieurs gerçures qui ont été soudées avec assez de