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'MINES DE SAXE,
dessus de la galerie d'écoulement ; pour placér ces quatre roues les unes au-dessous des autres dans le même puits ; le courant, allant de l'une àl'autre les meut toutes en même teins. De même, un seul courant fait aller toutes les roues hydrauliques de la mine de Beschertgluck : elles sont au nombre de huit; sept sont dans l'intérieur de la mine. Le point où les eaux arrivent est à environ soixante toises au-dessus de la galerie d'écoulement. Cette hauteur a fait qu'one a pu y placer les roues les unes au-dessus des, autres ( dans un cas de nécessité on pourrait y en placer deux de plus ) ; le courant est conduit
quatre servent polir les pompes d'épuisement, une a un bocard placé hors la mine, et les deux autres font aller les
de l'une à l'autre
tambours ou cylindres des deux barytels , également placées au dehors ; une deeces rôties mo-
trices est à trois cent pieds sous terre, au-
dessous du cylindre du barytel qu'elle fait tourner : ensuite les eaux tombent dans la galerie d'écoulement à deux lieues de son embouchure :
avant de se décharger dans la rivière, elles
servent encore aux machines de l'amalgamation et autres usines.
Malgré toutes ces précautions, le manque des eaux est le grand fléau des mines de Fre-y-
berg. Dans les teins de sécheresse -on est obligé d'en priver quelques-unes ( les plus petites) de leurs eaux motrices : alors les eaux intérieures se rassemblent dans ces mines, s'y- élèvent, en chassent les mineurs et les noient ; il faut ensuite des frais et du tems pour les vider. La sécheresse de l'été de 1800 a été cause que cette
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année le produit des mines a été. moindre de quatre mille marcs d'argent. Presque toutes les anciennes mines ont péri par un défaut d'eau motrice. Pour prévenir ces accidens , on est maintenant occupé àpercer une montagne pour aller détourner les eaux d'une rivière (la Floche) qui coule à huitlieues de Fre-yberg , sur les conlins de la Saxe et de la Bohême, et pour les conduire dans les bassins ou réservoirs des
mines. La galerie générale d'écoulement passe dans presque toutes les mines des cantons de la ville géG2,1,,lie et du Brand ( très-grande majorité de Freyberg ); d'éc(udeelle les lie entre elles; elle pousse des branches me" ou ailes sur tous les filons de ces mines, elle reçoit et recueille les eaux. qui viennent des parties supérieures; les eaux que l'on élève du fond des mines- y sont également versées ; elle les éconduit toutes, ainsi que celles qui ont servi à mettre en mouvement les roues hydrauliques qui sont dans les mines. Le point, où elle commence est éloigné de plus de trois lieues de son embouchure; en y comprenant tous les détours qu'elle fait et toutes les ailes, elle a certainement plus de soixante-trois mille toises de long chaque année on l'augmente de cinq cent toises;; en quelques endroits /elle a plus de soixante toises au-dessous de la superficie du terrain sous lequel elle
passe. Ses parois et
son faîte sont revêtus, en un grand nombre d'endroits, de
charpente et de maçonnerie, ou voûtes remarquables par leur solidité et leur construction. Les ramifications qu'elle pousse dans tous les sens ont servi à reconnaître le terrain et les