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SUR. L'AFFINAGE DU PLOMBS'
Il n'en est pas ainsi dans les coupelles en .rand qui ont plusieurs mètres de diamètre, il sert fauty appliquer des soufflets dont le ventmais non - seulement à accélérer l'oxydation, aussi à chasser la litharge vers la voie ou rigole que 1;'on pratique pour son issue. On a fait remarquer les inconvéniens et même l'impossibilité de faire pénétrer tout le plomb dans les cendres des grandes coupelles ; en effet, l'oxydation ne s'opère que dans les parties du bain exposées au contact de l'air et au vent des soufflets : or, la litharge qui serait vers le milieu du bassin, ne pouvant gagner ses bords y resterait stagnante, et s'opposerait nécessai-
rement à la formation d'une nouvelle couche d'oxyde. Voilà ce qui a engagé les métallurgistes à chasser cette litharge par le vent des soufflets à mesure de sa formation, et de la faire couler hors du fo-urneau. L'oxydation n'a donc lieu qu'à la surface du en bain, et non dans sa partie inférieure ; s'il seles cendres de coupelles était autrement , d'auraient pénétrées d'oxyde d'une épaisseur serait loninégale que l'opération tant plus test ou le toujours remarqué que gue; or, j'ai
affinages la partie des cendres imbibées dans les le centre n'est pas plus épais vers en grand', du bassin que dans son pourtour, quoique le
plomb séjourne 3o à 4o fois autant deletems dans le fond. que sur les bords, puisque bain
SITE. L'AFFINAGE DU PLOMB..
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diminue incessamment jusqu'à ce que tout le plomb soit réduit en litharg-e , et qu'il ne reste
plus que le plateau d'argent au fond de la
coupelle.
Si tout le plomb s'imbibe dans une coupelle' d'essai , c'est que ce petit vaisseau est exposé à une chaleur égale dans toutes ses parties. La coupelle en grand ne présentant, à l'action du
calorique, que sa surface supérieure, l'oxyde qui s'y imbibe cesse d'y pénètrer à l'endroit où la température n'est plus en état de tenir cet oxyde en fusion : voilà pourquoi l'épaisseur.' qui en est imprégnée, est égale dans toute l'étendue de la coupelle, et ce qui empêche de pouvoir faire pénétrer tout le plomb dans les cendres.
D'après les observations ci - dessus , il sera facile de juger que si l'essai du plomb doit être fait dans de petites coupelles de cendres d'os, afin que tout ce métal oxydé puisse v pénétrer et se vaporiser en partie , il en est tout autrement de l'affinage en grand, où l'on doit cher-
cher à accélérer l'operation , et à obtenir le plus de litharge qu'il est possible. J'ai exposé que les cendres de bois dont on forme les coupelles des affinages en grand, sont coûteuses, et que souvent l'on ne peut s'en procurer en suffisante quantité ; que d'ailleurs elles ont le défaut d'éprouver des soufflures, même de se soulever entièrement, ce qui occasionne
une perte considérable. I'ajeuterai que pour
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