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SUR L'AFFINAGE DU PLO1VIE.
sun L'AFFINAGE DU PLOMB;
Au lieu de sable on pourrait employer de la terre argileuse à la construction des coupelles, comme cela se pratique pour la sole des fourneaux de réverbère de la ci-devant Bretagne ; mais il faudrait piler cette terre à plusieurs reprises pendant quelques jours, sans quoi elle
l'humidité de celle-ci à mesure de sa vaporation , et passera sans obstacle par les canaux
se fendillerait , et ces gerçures ne feraient qu'augmenter par le retrait résultant du calo-
rique; il s'insinuerait du plomb dans ces fentes,
inconvénient qui ne peut avoir lieu avec le sable, même un peu terreux. J'observerai en-
core qu'une sole de terre se durcirait trop pour permettre de creuser la rigole du passage de la il faudrait litharge ; dans cette circonstance' que l'endroit par lequel cet oxyde doit s'écouler, fût construit avec du sable ou des cendres lessivées.
J'ajouterai qu'il sera avantageux d'employer deux sortes de sable pour la formation du bassin de coupelle, l'un fin comme celui des mouleurs, l'autre plus gros et non terreux ; ce dernier fera
la première couche, qui, après avoir été bien battue avec les pilons à ce destinés, doit avoir environ 8 centimètres d'épaisseur : puis on portera sur ce premier lit le Sable fin, un peu ter-
reux, qui forMera le second et cui sera pilé
comme le premier ; l'un et l'autre cle ces sables seront un peu humectés avant de les porter au fourneau, afin qu'ils puissent mieux *s'entasser et se consolider par les pilons.
Le sable de la couche inférieure étant plus gros que celui de la supérietire , absorbera
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disposés à cet effet.
Là couche inférieure de sable pourra rester en place, lorsqu'il s'agira de faire une nouvelle coupelle avec le sable fin ; et la partie de celui-ci
qui n'aura pas été imbibée d'oxyde, sera mêlée avec du nouveau pour en faire une coupelle. Il faudra avoir attention, en levant ce sable, de ne pas toucher à la couche inférieure, car
il ne faut pas que le sable de celle-ci, qui est gros, soit mêlé avec l'autre. On évitera cet inconvénient en pilant sur le lit du gros sable, Une couche mince de cendre , à laquelle on s'arrêtera en levant le sable fin de la couche Supérieure.
L'on a dit que le sable de mouleur doit être un peu terreux, et que s'il ne l'est pas, il faut
-y ajouter un peu d'argile pour lui donner de la liaison ; mais comme il est nécessaire que cette argile soit répandue également dans toutes les parties du sable, on la délayera dans l'eau dont on arrosera le sable, et on mêlera le tout avec soin. On pourra objecter que les coupelles en sable n'absorbant pas autant de litharge que celles de cendres, il faudra plus de tems pour terminer
l'affinage, puisque dans le nouveau procédé, l'oxyde, au lieu d'être absorbé, doit s'écouler hors du fourneau. On ne doit avoir aucune inquiétude à cet égard, car le vent des souf-