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SUR PLUSIEURS MACHINES Par l'orifice supérieur du tuyau montant, une certaine quantité d'eau qui sera plus ou moins considérable., .selon l'élevation de ce tuyau. Cas où elle 7. Cette première machine , ainsi que l'Anconvient. teur l'observe lui-même, n'est pas celle qu'il faut choisir, quand il s'agit d'élever l'eau à une très-grande hauteur : car dans Ce cas les chocs 494
violens auxquelsles tuyaux seraient exposés, les
mettraient souvent en danger de se rompre, à moins qu'on ne leur donnat une épaisseur extraordinaire , ce qui nécessiterait une grande Seconde machine.
dépense. 8. La seconde machine , représentée fia'. 2
a l'avantage de pouvoir servir à élever l'eau à de grandes comme à de petites hauteurs. Elle différe de la première par l'addition d'un réservoir d'air. L'eau du canal entre par la soupape d'ascension dans le réservoir dont elle, comprime l'air , et celui-ci réagissant sur là
surface de l'eau, l'oblige à s'élever dans le
tuyau montant. La soupape d'arrêt peut s'ouvrir ou se fermer par un mécanisme semblable à celui de lafIg. ure première, ou par les différens moyens qui seront ci-dessous indiqués. 9. Les dimensions du réservoir d'air, sa forDini,sio,s duréservoir me , sa position au-dessus ou à côté du canal d'air. sont assez arbitraires , cc mais sa capacité , dit M. Boulton , rie peut être moindre que dix fois le volume d'eau qui doit être élevée à chaque coup. Si elle est plus grande,cela vaut mieux ; et il n'y a que la dépense qui doive en fixer les i n effet que plus le vobornes ». On conçoit
lume d'air comprimé dans le réservoir sera .rand , relativement u volume d'eau qui s'y
introduit à chaque cOup , moins sa compression.
PROPRES A II..EVER L'EAU, etc. 495 augmentera quand il sera forcé de faire place à l'eau, et par conséquent moins les chocs seront violens , et moins aussi les tuyaux seront en danger de se briser. Le réservoir d'air présente
en outre l'avantage de produire, à l'extrémité supérieure du tuyau montant, un écoulement presque continuel, ce qui peut être utile en
certaines circonstances. Les deux machines que nous venons de décrire, sont parfaitement semblables à celles que les Cit. Argant et Montgolfier ont publiées au commencement de l'an 6, qu'ils ont nominées bélier hydraulique , et dont on peut voir la description et les dessins dans le Journal de Physique du. mois de février 1798 et dans le n°. 8 du Bulletin des Sciences. La date du brevet d'invention accordé à ces deux artistes, est antérieure de plus d'une mois à celle de la patente obtenue en Angleterre par M. Boulton. royez la note ci-dessus). Le Cit. Viallon a aussi publié la description d'une machine semblable aux précédentes, dans le Journal de Physique du mois d'avril 1798. 1. La troisième machine (fig. 3 et 4) est apTroisième plicable à certains cas où l'eau qu'il faut élever machine. Cas elle est inférieure au niveau du canal , et doit être peut où servir. déchargée à ce niveau. Elle peut servir à assécher des terrains marécageux, et à épuiser les eaux des tourbières, ou celles -d'une carrière quelconque peu profonde, lorsque l'on a à sa disposition un courant d'eau convenablement encaissé , et dont le lit soit plus élevé que le fond du marais, de la tourbière, ou de la carrière. On peut l'employer aussi,avec avantage pour épuiser l'eau de la cale d'un navire, en