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SUR PLIrszEuns MACIITNEg mettant à profit le mouvement même du vais-," seau dans l'eau.
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Sa description.
Jeu de cette machine.
1 2 . La disposition des diverses partie de cette machine est fort simple. C est le canal ou tuyau principal. B est la soupape d'arrêt, elle s'ouvre de dedans en dehors, et elle est placée à l'embouchure même du canal ou à l'orifice par lequel l'eau entre. A est la soupape d'ascension, placée entre le canal et le réservoir d'air. D est un tuyau descendant ou d'aspiration, qui com-
munique avec l'eau qu'on veut épuiser. E est le poids qui sert à ouvrir la soupape d'arrêt B. Lorsque l'eau a acquis dans le canal une vitesse convenable, la soupape d'arrêt se ferme et empêche l'eau d'y entrer. Celle qui le rem-
plit continuant à se mouvoir, entraîne avec elle une portion de l'air qui occupe le réservoir et qui se dilate. Dans le même tems l'eau inférieure s'élève dans le tuyau descendant, à une hauteur proportionnée à la raréfaction de
l'air dans le réservoir. Mais bientôt toute la
force vive de la masse d'eau qui était en mouvement étant anéantie, la soupape d'arrêt s'ouvrira, l'eau reprendra sa première vitesse dans le canal, et les mêmes effets que nous venons de décrire recommenceront. Après plusieurs coups successif, l'eau inférieure qui s'est élevée graduellement dans le tuyau descendant, dégorgera dans le réservoir d'air, et de là .dans le canal, d'où elle sera emportée avec l'eau du courant. 13.. Il est :presque inutile de remarquer que la soupape d'ascension s'ouvrant en dedans du
canal, s'oppose au retour de l'air et de l'eau
dans le réservoir. Mais ce qu'il est bon,, d'observer,
PROPRES A ÉL EVER L'EAU, etc:
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server, , c'est qu'il serait à propos d'ajouter au bas du tuyau d'aspiration une soupape dormante : quoique cette soupape ne soit pas indispensable, nous pensons qu'elle serait trèsutile, soit pour soutenir l'eau dont on pourrait
remplir l'appareil quand on commencera à
mettre la machine en action, afin qu'elle puisse aspirer et dégorger l'eau inférieure dès les premiers instans , soit pour conserver tout l'appareil plein d'eau pendant les intervalles Où l'on voudrait suspendre le jeu de la machine 14. Ce moyen d'élever l'eau d'un bassin, férieure au canal, paraîtra peut-être au premier de%Lieue° Y " '1"
apperçu , présenter une sorte de conformité
avec la sixième expérience rapportée par Ven-
turi , clans le Mémoire qu'il a publié en 1794 , sur la communication latérale du mouvement dans les fluides. Voici en quoi consiste cette expérience.
Au tuyau cylindrique K L V ( fg. 5),
ayant 12 lignes de diamètre et 57 lignes de longueur, on a joint le tube de verre ORST à la distance de 8 lignes de l'orifice antérieur K. Le tube de verre plongeait dans une eau colorée contenue dans le vase T. Ayant appliqué cet appareil à une ouverture pratiquée dans la paroi verticale d'un réservoir plein d'eau, dont la surface était élevée de 32,5 pouces au-dessus du centre de l'ouverture , on a permis l'écoulement : quatre pieds cubiques (i) Journal de Physique , mois de novembre 1794.
Jouriz. des Mines, Ventôse an X.