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SUR PLusirr II.S MACHINES
direction , est jetée en partie dans l'auge qui est disposée pour la recevoir, et en.même-tems l'eau
LEVER L'EAU,etc: 5o9 des mécanismes différens qu'on peut employer pour les mouvoir.
pond.
Les dimensions des différentes parties des machines de M. Boulton , doivent varier selon la vitesse et le volume de l'eau qui passe à travers le canal ou tube principal, selon la hauteur où l'on veut élever l'eau, et selon la
SOS
s'élève par le tuyau montant le plus éloigné, pour remplir le vide qui tend à se former àl'extrémité du canal à laquelle ce tuyau corresSeconde -disposition.
3t). Dans la fig. i5, les principales parties 'de la machine sont semblables à celles de la machine précédente, mais elles sont disposées clans un sens inverse. Les mêmes lettres indiquent les mêmes objets. Tout le canal C C doit être plongé assez profondément sous la sur-
face de l'eau qu'il faut élever, pour que ses
extrémités ne puissent sortir de l'eau quand elles
arrivent à la fin de l'arc qu'elles ont parcouru. Cette machine est mue de la même manière que
celle qui précède ; l'assemblage des deux tuyaux
montans et du canal principal , doit osciller dans un plan vertical, et à l'aide des soupapes d'arrêt B, et des soupapes d'ascension A, l'eau
Fin de la
doit s'élever alternativement dans chacun des deux tuyaux montans comme elle s'élève dans celui de la fig. _première de lafig 2, des Ag' . 6 et 7, et mieux encore Clans le tuyau montant des fig. io et 12 (1). 31. Pour compléter les descriptions des ma-
description chines de M. Boulton il nous reste à parler des machide leurs princines de M. de la forme et des dimensions loulton.
pales parties , de la disposition des soupapes et (1) Le pendule hydraulique décrit dans le tome Ler des
Machines de l'Académie , et le double zigzag dont parle Bélidor n'ont rien de commun avec les machines desfig, 14 et 15 , que la manière dont ils sont suspendus.
PROPRES A
Dimensions
des parties principales.
quantité qu'on veut en élever dans un tems donné,
Les matières propres à faire les canaux, les tuyaux et les réservoirs d'air, sont la fonte
de fer, le fer battu, le cuivre, le laiton , le
bronze, etc. Cependant pour des hauteurs médiocres et pour de petits diamètres , on peut employer les tuyaux en bois garnis de cercles de fer. Des tuyaux en grès ou en terre cuite, peuvent aussi convenir pour de très - petites hauteurs. La bouche du canal principal doit être
en forme de trompe , quand on veut élever l'eau par le mouvement des vagues de la mer ou d'une grande pièce d'eau, à l'aide des ma1, 2, 6 et 7. Elle doit être tournée chines , dans une direction opposée à celle que prennent
les vagues en battant contre le rivage. Cette même forme convient aussi quand on se sert du courant libre et découvert d'une rivière ou d'un ruisseau ; dans ces différens cas, le canal doit être placé de manière à ce qu'il soit tou-
jours sous la surface des plus basses eaux. Quand
au contraire on emploie l'eau retenue par une digue, la section transversale de l'embouchure
De quelle matière les tuyaux doivent être.
Forme de la bouche du canal.