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SUR PLUSIEURS MACHINES
PROPRES A :é LEVt11. L'EAU, etc.
nous croyons utile de rappeler ici la construction en peu de mots (1). Autour d'un axe vertical a. h, (fig 13 ), s'élè-
placée , vers le bas du tube, par l'eau du bassin que presse le poids de l'atmosphère.
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vent deux tubes en hélices, ou deux
serpen-
teaztx , dont les révolutions se croisent. Les ex-
trémités inférieures c d, des tubes, portent des soupapes qui s'ouvrent en dedans. Les parties supérieures se réunissent en un seul tuyau e auquel on peut ajouter un réservoir d'air et un ajutage y. Un levier L G est adapté perpendiculairement à l'axe, et sert à donner à la ma-
chine un mouvement oscillatif dans le plan horizontal.
.
Lorsqu'on fait décrire, à l'extrémité du levier. G, de petits arcs en avant et en arrière,
l'eau s'élève alternativement dans chaque tube, et elle sort en jet continu par l'ajutage y. Pour concevoir comment cet effet a lieu, on
-peut ne considérer qu'un seul tubé. Lorsque l'on fait faire à la 'machine une première oscillation, dans le sens' convenable pour que l'extrémité inférieure du tube se meuve en arrière, toute l'eau qui remplit le tube se meut avec lui, et chaque molécule décrit un arc semblable dans mi plan horizontal : mais pendant l'oscillation suivante , quand la machine retourne en sens
contraire, l'eau s'élève dans le tube incliné et jaillit au dehors , en vertu du mouvement qu'elle a acquis, et elle est en même-tems rem(1) Voyez le Journal de Physique , cahier d'avril 1798. La première expérience publique faite avec cette machine, a eu lieu le 15 messidor an 5 (juillet 1797 ).
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La huitième et dernière machine de
Huitième M. Boulton consiste en un canal rectiligne ou machine. curviligne, que l'on fait osciller dans un plan vertical, et que l'on place tantôt hors du bassin dont il faut élever l'eau, tan tôt au milieu même de l'eau du bassin. Dans ces deux cas elle exige deux constructionS différentes. Le tube ou canal C , est courbé Première suivant un arc de cercle, dont les tuyaux mon- disposition.
tans DD représentent les rayons, ou bien , ce peut être simplement un tube ou canal rectiligne parallèle à la corde de cet arc. Cet assemblage du canal et des deux tuyaux montans, est mobile sur un axe U, fixé au centre de l'arc. S S, sont deux ressorts roides qui déterminent l'étendue de chaque oscillation. Cette étendue peut être de 9 à ro décimètres, quand ce sont des hommes qui agissent à la circonférence de l'arc décrit par chaque extrémité du canal. En 0 0, sont des soupapes qui s'ouvrent de bas en haut, et qui servent à contenir l'eau qui remplit les tuyaux montans. En B B, sont des soupapes d'arrêt qui s'ouvrent en dehors. Si l'on remplit
d'eau le canal C C et les tuyaux DD, et que.
l'on tire avec force tout l'appareil d'abord dans un sens et ensuite dans le sens contraire les mêmes effets auront lieu que dans la machine fg. ii, s. XXIV ). A la fin de chaque oscillation quand la machine frappe sur un des ressorts et retourne en arrière, l'eau qui remplit le canal, continuant à se mouvoir dans lapremière