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i'11.3;;PAR.A.TION DES ivrINzRAI9:
ART. I V. Du bocardaae des minerais triés. f. XII.
Lorsque les minerais ont été convenablement
classés, d'après leur nature et leur richesse, il faut les triturer, les réduire en poudre, afin
qu'ils soient plus propres à la fonte ou à l'amalgamation. Dans quelques mines cela se fait à bras d'hommes. Des garçons de 15 à 18 ans armés d'une masse de fer pesant de quatre à cinq livres, et dont la tête a environ deux pouces ( de côté )-en
carré, triturent et pilent, sur les plaques de fer du banc de triage, le minerai. Cette méthode
est en usage dans les endroits ail le manque
d'eau ne permet pas la construction d'un bocard; elle ne peut guère d'ailleurs être employée, que lorsque les minerais sont peu durs : telle est la, galène en masse. Mais elle n'est pas praticable
lorsqu'ils sont durs , contenant des gangues
quartzeuses , des pyrites martiales. Alors on a recours au bocard. Celui de Beschert-Gliick est dans la maisonnette qui recouvre l'entrée du puits par lequel on entre communément dans la mine , et qui
est à une vingtaine de pas du banc de triage
supérieur. Les minerais de ce banc sont portés au bocard dans des brouettes : ceux du banc de triage qui est auprès du puits du nord, le sont par des charrettes, la charretée (20 quintaux ) coûte 66 centimes de frais de transport : enfin. ceux du banc izyWieur, , qui est a 3o toises audesous,son.t mis dans un charriot ou espèce de caisse
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caisse montée sur quatre roulettes , et qui est amenée au bocard de la manière que nous allons exposer : elle contient 12 pieds cubes. Entre le bocard et le banc de triage, on a construit une espèce de plan incliné , dont la longueur est de 28 toises, et l'inclinaison d'environ 15°. Il est fermé par deux files de poutres de 6 pouces d'équarrissage : ces files, qui consistent en poutres placées bout à bout, sont éloignées d'un.
pied et demi l'une de l'autre, et convenablement soutenues par une charpente, et sont chacune recouvertes de liteaux de bois de charme ( qui est plus dur et plus glissant que le sapin ) sur lesquels glisse la caisse. Nous verrons dans
peu quelle est la machiné qui la fait monter
sur le plan ; elle descend par son propre poids. Nous réservons pour la troisième section les détails de la construction des bocards ; nous allons nous contenter de rapporter ce qui est particulier à celui-ci. Il a -deux batteries, l'une de six et l'autre de trois pilons. Le pilon est une pièce de bois équar-
rie, ayant 12 p. de, haut, 6 p° de large et S
d'épaisseur. Son extrémité est armée d'une tête
de fer forgé, pesant de 70 à 8o livres ( le fer
fondu casse trop aisément ) ; de sorte que le pilon entier pèse environ 2 quintaux : à peu-près vers le milieu de sa longueur, il porte un mentonnet de 8 pouces de saillie et 5 d'équarrissage.
Chaque batterie est comprise entre deux colonnes , ou pièces de bois de 12 pouces d'équarrisage , et placées verticalement. Le sol sur lequel se fait le bocardage est une plaque de fer de 8 po d'épaisseur placée dans ce qu'on nomme l'aug=e , et au niveau du Volume 12>
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4. XIII, 13ocard.