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PR.PARATION DES MINERAIS Sol de la maison. Lorsqu'on veut construire un bocard à sec (troken-poch-werk) on creuse un fondement ou fossé de 4 à 5 p. de profondeur, au fond duquel on couche une poutre de bois d'environ 15 po d'équarrissage, et sur
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laquelle reposent les colonnes : sur celles-ci on
cloue des madriers qui s'élèvent jusqu'au sol de la maison ; on forme par-là une caisse dont les deux côtés larges sont les cloisons de madriers les deux côtés étroits sont formés par les colonnes , et le fond par la poutre qui sert de fondement à la machine : cette caisse est ce qu'on appelle l'auge du bocard (Poch-trog); nous en détaillerons davantage la construction, en parlant, dans la troisième section, des bocards des laveries. On remplit cette auge dé pe-
tites solives ou tronçons de bois de 12 p° de diamètre ( largeur de l'auge ) , et de 3 à 3 p. et demi ( profondeur de l'auge ) de long : ces solives sont placées verticalement les unes à côté des autres, les interstices sont remplis de glaise que l'on foule fortement. Cela fait , on pose immédiatement sur la tête des solives la plaque de fer sur laquelle doit se faire le bocardage. Sur les colonnes, derrière le bocard On cloue un gros madrier d'une longueur égale à celle de la machine, de 18 po de large et 3 po d'épaisseur ; il est posé de champ et touche le
sol de la maison. Le devant du bocard reste ouvert.
L'arbre ou axe a 11 f. de long et 2 p. de
diamètre , il est à 5 p. au-dessus du sol de l'édifice. Les cames y sont fixées de la manière ordinaire : elles sont taillées de sorte que le
point où elles saisissent le mentonnet , lors--
1N SAXE. qu'elles soulèvent le pilon , est toujours à la même distance ( horizontale) de l'axe de rotation pendant tout le tems de la levée. Ainsi la machine étant toujours également chargée, son. mouvement est plus uniforme. Leur nombre est tel que le pilon estsoulevé et retombe quatre fois pendant que l'arbre fait un tour. Celui-ci porte, vers chacune de ses extrémité, deux roues den-
tées de 6 p. de diamètre ; par un engrenage, que l'on opère et fait cesser à volonté , elles
mettent en mouvement, l'une deux cribles destinés à cribler le minerai bocardé , l'autre un
tour ou cylindre auquel est fixée l'extrémité d'une corde, dont l'autre bout est attaché au charriot , qui, glissant sur le plan incliné dont
nous avons parle, apporte les minerais du banc de triage inférieur au bocard, la corde en s'enroulant autour du cylindre , hisse le charriot. Au X extrémités de l'arbre se trouvent deux grosses doubles manivelles de fer forgé : elles
lui servent de tourillons , et le mettent en mouvement. A chacune d'elles sont adaptés deux tirans
de bois, qui s'enfoncent dans la/mine (dans
deux puits creusés à cet .effet ), ils ont 3o toises de long et 45° d'inclinaison à l'horizon ; aboutissent aux manivelles que porte l'axe de la roue hydraulique , qui a 13 p. de diamètre. Elle fait de io à ii tours par minute : ainsi dans ce teins chaque pilon est soulevé de 4o à 44 fois. Les deux cribles sont, l'un au-dessous d.e l'autre , dans une espèce de caisse placée à côté du bocard. Ils ont 2 p. et demi de long et 2 p. de large. Le supérieur est incliné d'environ 20° j ses trous ont deux lignes ( de Côté) en carré.
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