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MINES DE PLOMB DIT DERBYSHIR1`,
varie sur-tout beaucoup en épaisseur. Il est telle mine où un percement de 5oo.pieds ne suffit pas pour retrouver le filon métalli:ple , tandis que
dans une autre, peu éloignée, on le retrouve
EN ANGLETERRE. Ne au toadstône du Derbyshire , ni dans les îles Hybrides et de Staffa qu'il a parcourues, i dans aucuns des cabinets qu'il a visités, soit à
Paris, soit en Angleterre. Il ne connoît rien
à 79 pieds. Ailleurs la couche porte seulement 6o , ito et 3o pieds d'épaisseur. Cette extrême variabilité qu'offre la couche de toadstône dont il est question ; est un des Laits les plus singuliers que l'on puisse remarquer dans les mines de plomb du Derbyshire-. .Quant aux variétés que présente le toadStône ,
qui en approche autant que quelques échantillons de basalte de l'île de Mull , lorsqu'ils commencent à se décomposer. Plusieurs savans ont écrit que la couche de toadstône contenoit du minerai de plomb. C'est une erreur que Monsieur Mawe relève, en faisant remarquer que
elles sont si multipliées qu'il faud roi t un volume
tombés que parce qu'ils n'ont pas examiné par eux-mêmes ce prétendu toadstône , et se sont
entier pour les décrire toutes. La couleur de cette substance est en général le brun-verdâtre foncé ; elle renferme des globules, qui se
font remarquer, et par leur couleur qui -tranche sur celle du fonds, et quelquefois par de légères saillies qu'elles font sur le reste de la masse. Ces globules sont forméstantôt par une terre verte, tantôt par du spath calcaire, quelquefois par de l'agate calcédoine: On trouve le toadstône tantôt en d -composition, et alors il est extrêmement poreux et comme criblé de petits vacuoles, tantôt compacte pesant, ne lais-
sant pas filtrer l'eau donnant une odeur ter-
reuse quand on souffle dessus , et ayant tous les caractères extérieurs du basalte. Il est très-,sensible à l'action de l'atmosphère ; il entre facilement en décomposition quand on l'y expose, et prend alors un aspect tout différent.'" On le
trouve dans tous les états intermédiaires de consistance, depuis celle de l'argile la plus molle
jusqu'à celle du basalte le plus dur, et avec des couleurs non moins variables. L'auteur assure n'avoir yu nulle part aucune substance semblable
ces écrivains, d'ailleurs estimables, n'y sont
laissé séduire par ce nom, que les ouvriers, d'après une simple apparence, donnent à une variété de pierre calcaire, mélangée de pyrites et de terre chlorite. s.
II.
Les veines plates (pipe veins) diffèrent entièrement des veines perpendiculaires (rake veins) que nous venons de décrire. Elles ont fréquemment dans leur voisinage le toadstône , tant dèssus que dessous. Mais ce dernier ne les
coupe jamais, comme nous avons remarqué qu'il le fait dans les veines perpendiculaires. On n'en peut citer aucun exemple. La roche Solide sert de toit et de mur à ces veines, qui ont toute l'apparence d'une couche qu'intercep-
tent de fréquentes communications avec des grottes de diverses dimensions. Elles sont sujettes dans leur cours à de très-grandes irrégularités. Quelquefois d'une petitesse extrême, à peine ont-elles 2 à 3 pouces d'épaisseur ; c'est Folume