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PR lARAT/ON DES MINERAIS étant moins pesantes que les métalliques, forment les couches supérieures, et le métal reste au fond du crible : mais ceci souffre quelques exceptions ; par exemple, lorsqu'un filon consiste minerais d'argentjah/er,z, etc. disséMinés dans du quartz, et en spath pesant, comme on le voit dans une grande partie des mines du district .de Hasbrukke ( une lieue au nord de ,Freyberg ) ; alors, dis-je, le spath pesant forme la couche inférieure, et les minerais d'argent avec le quartz les supérieures. On se servait autrefois d'un crible de 15 à 18 pouces de diamètre, dont le rebord avait 6 p. de haut : il était muni de deux poignées, au moyen desquelles le laveur le saisissait, le plon136
geait et le secouait dans la cuve. Mais on ne pou-
vait mettre dans le crible, que la quantité de minerais qu'un homme pouvait aisément manier : la manipulation exigeait une certaine adresse : le laveur, ayant continuellement les mains dans l'eau , ne laissait pas d'en souffrir beaucoup en hiver. Actuellement on a suspendu le crible à une bascule, comme on le voit:/. 4: le travail est, de cette manière, bien plus facile, il se fait mieux, et dans le même tems , on lave une plus grande quantité de minerais.
EN SAXE.
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la tache qu'on voudrait lui prescrire chaque
jour. Revenons au lavage : nous allons décrire les machines qu'on emploie à Beschert-Gluck, puis
nous donnerons les détails de l'opération, et finirons par les résultats économiques. Mais avant, arrêtons-nous un moment sur le but du lavage à la cuve, et exposons les raisons qui l'ont fait introduire. 1°. La partie des menus-débris, qui est desfluée à le subir', consiste en petits grains ou fragmens de la masge des filons et de la roche adjacente. Ainsi sa nature et son contenu métallique dépend de celui des filons : d'après ce que nous avons dit de ceux- ci, de notre mine ,. dans les prétiminaires (s. V.) , il s'ensuit qu'elle est unassemblag,e de fragmens de gneiss, quartz,
spath brunissant, pyrites, blende, galène, etc. qui tous contiennent une plus ou moins grande quantité de minerai d'argent ; le contenu de ce mélange peut être de ia 2 onces d'argent par quintal: par conséquent la totalité n'est pas assez:
riche pour être livrées dans cet état aux fonderies, et au moins une partie doit, de toute né-
nouvelle manière de laver est plus avantageuse et plus commode sur-tout pour le laveur: mal-
cessité, passer par les opérations. et purifications que l'on fait dans les laveries. 2°. Mais une autre partie ( telle que les grains de galène, quelques grains de minerai d'argent, soit purs., soit incrustés en assez grand.volume dans des gangues ) , est assez riche pour être
qui depuis quarante ans travaillait d'après l'ancienne, a demandé, comme une grace , qu'on lui laissât continuer sa vieille routine , s'offrant de ne quitter sa cuve, que lorsqu'il aurait fini
perd.roit si on l'euvoyoit avec l'autre aux laveveries ; parce que les frais de préparation, par le lavage ( des laveries sont beaucoup plus: considérables que ceux de la simple trituration,
Qu'on me permette de citer ici un exemple de l'effet de l'habitude. On voit combien la
gré cela, celui de la mine de Junghohebirke,
vrée de suite, après avoir été triturée. On y
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