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MOYEN D'ALIMENTER LA CHAUDIÈRE
-5) la chaudière est alimentée ou avec de l'eau » froide, ou avec de l'eau chauffée à une tem-
pérature qui n'excède pas celle qui est pro)) duite par le mélange de l'eau froide d'injection avec l'eau provenant de la vapeur condensée , température qui , quand l'injection est assez abondante Pour produire un bon D, vicie, n'est pas très-élevée (1). Le grand avait» tage du procédé que j'ai inventé, consiste en ce que l'eau qui alimente la chaudière, est chauffée. à une température qui égale, à peu de chose près, celle de l'eau bouillante, quoi)) que le volume de l'eau d'injection soit suffi)) saut pour produire un vicie aussi pa7fait (2) D) que dans toute autre machine à vapeur cc. 6. Pour obtenir cet effet, M. Williams Hase construit un petit réservoir qui doit être constamment rempli par l'eau chaude élevée par la Dans les machines à vapeur de Chaillot et du GrosCaillou, Peau sortant du condenseur en hiver, n'est qu'à 28 degrés. Dans les chaleurs moyennes, lorsque l'eau d'in.. jection est à 12 degrés, Peau retirée du condenseur est à. 39 degrés. Enfin, dans les grandes chaleurs de Pété, l'eau d'injection étant à 20 degrés , celle qui sort du condenseur est quelquefois à 45 degrés. Voyez le Mémoire de Bettancourt , sur la fbrce expansive de la vapeur de l'eau , et l'architecture hydraulique de Prony. Les expressions,zin bon vide, un vide aussiparfait laissent assez voir qu'il ne s'agit pas ici d'un. vide absolu, mais d'un espace dans lequel la force élastique des vapeurs et des gaz qui le remplissent est très-affaiblie. On sait à présent que les vapeurs qui s'élèvent de l'eau échauffée à 35 ou 4o degrés, comme l'est celle de l'injection mêlée à la vapeur condensée , ont une force expansive égale à la pression d'une colonne de mercure haute de 6e à 8Q millimè-
tres. A. B.
D'UNE MACHINE A VAPEUR, CÉC.
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pompe à air, et il force cette eau, à l'aide d'une petite pompe, de circuler dans des tubes disposés dans l'intérieur du tuyau qui conduit au condenseur. Par ce moyen la vapeur, dans le
trajet qu'elle fait pour aller se mêler à l'eau d'injection, s'applique nécessairement aux parois des tubes, leur communique une grande
partie de sa chaleur, et échauffe l'eau qu'ils renferment presque à la température de l'eau bouillante. Un tuyau d'embranchement adapté aux tubes ci-dessus à une hauteur convenable ,
et communiquant avec la chaudière, sert à y conduire l'eau chaude qui doit l'alimenter. La planche LW ( que nous empruntons du Journal ofphilosophy chenzist7:y and the arts by M. Williams Nicholson) représente la coupe d'une machine à vapeur continue (1) ,
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avec les changernens et les additions que nous venons d'indiquer. A A, est un grand cylindre dans lequel le piston se meut. O, P, sont des boîtes à vapeur dans lesquelles la vapeur arrive de la chaudière par des tuyaux
adaptés en 0 et en P, et qui ne sont pas re(1) C'est ainsi que nous avons proposé de nommer les machines à vapeur dans lesquelles la vapeur afflue continuellement de la chaudière dans le cylindre , et agit alternativement sur chacune des deux bases du piston , et que l'on a jusqu'ici appelées improprement, machines vapeur à double effet, machines à vapeur à deux Coups, machines è vapeur doubles, etc. Nous nommons au contraire, machines à vapeur intermitentes , celles qui ont été appelées machines à vcipeund simple effet. Voyez le tome IV
des Rapports des travaux de la Société philomathique de Paris. A. B.