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MOYEN D'ALIMENTER LA CHAUDIÈRE
D'UNE MACHINE A VAPEUR
échauffera d'autant moins l'eau d'injection, et le vide , pour nous servir de l'expression usi-
tée, .sera plus parfait. 2. L'eau de la chau-
dière ne sera point ou sera beaucoup moins refroidie par l'introduction continuelle de l'eau qui sert à l'alimenter, et l'on pourra employer moins de combustible pour produire , dans 'les mêmes circonstances, une quantité déterminée de vapeurs.
HL Examen des avantages qu'on doit attendre de cette machine.
Trois sor-
tes d'effets produits par le combustible consommé.
Pour déterminer quelle peut être l'utilité de la machine ainsi modifiée , et quelle économie de combustibles on doit espérer d'obtenir, nous avons fait le raisonnement qui. suit. I. Tout le combustible que l'on emploie dans le fourneau d'une machine à vapeur (i), ne sert pas -uniquement à produire l'effet utile pour lequel la machine est construite. Trois sortes d'effets ont lieu , 1°. une partie de la chaleur qui se dégage, sert à échauffer l'eau alimentaire qui entre continuellement dans la chaudière, qui y
et à l'amener à la température de l'eau est contenue. 2°. Une autre partie vaporise une quantité d'eau égale à celle de l'eau alimentaire. 3'. Une troisième partie. enfin , échauffe la masse du fourneau, la maçonnerie de la cheminée, le courant de filmée qui s'échappe sans ) On suppose ici la machine en action , l'eau de la chau-
dière en pleine ébullition , la niasse du fourneau échauffée, etc.
cesse
etc.
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cesSe , etc. et centrilnie à maintenir l'eau. de la chaudière Lune température constante, malgré les diverses causes extérieures qui tendent la refroidir. Nous aurions pu. subdiviser en plusieurs autres les deux premiers effets, et considérer à part la vapeur qui est strictement nécessaire an mouvement de la machine., et dent le volume, pour chaque coup , est égal à l'espace parcouru par le piston, celle qui se condense sous' le dôme de la chaudière, sur les parois des tuyaux et- du cylindre , celle qui se perd -
par la soupape. dé sûreté, par les jointures, par le stuffenbox , par la garniture du piston , etc. ; mais cette distinction était inutile
à notre objet : lorsque nous considérons le combustible employé sous la chaudière de la ma-
chine à vapeur, l'effet utile est toute la vapeur produite, quoiqu'elle ne serve pas toute au mouvement de la machine. Pour comparer facilement entre eux les
trois effets que nous avons distingués ci-dessus, prenons pour unité de tems , la durée d'un coup ou d'une course du piston : pour unité de quantité d'eau, la quantité même d'eau alimentaire
qui s'introduit à chaque coup dans la chaudière : pour unité de quantité de.chaleur, celle qui est nécessaire pour échauffer cette eau alimentaire de o à 8o degrés. Enfin supposons la température de l'eau de la chaudière égalé -à 8o°, quoique souvent elle soit .plus élevée. Dans ces diverses hypothèses , si l'eau alimentaire était à zéro , il est clair que la quantité de chaleur nécessaire pour produire le premier effet, serait 1. Si au contraire Yolume 12.
Examen
de ces trois effets.
Évaluation du premier effet.