Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
.182
MOYEN D'ALIMENTER LA CIIAUDIi:RE
cette eau était à 26 ou 27 degrés, comme cela a lieu en hiver dans les machines à vapeur ordinaires', la quantité de chaleur nécessaire pour l'amener à la température de la chaudière, seenviron. Enfin ,si elle était à 4o0, comme rait cela a lieu très- souvent, la quantité de chaleur qui serait nécessaire pour l'échauffer à 8o0, se-
rait = (1). Évaluation (hl second e Etc t.
15. Pour évaluer le second effet , il faut se rappeler que la quantité de chaleur, nécessaire pour vaporiser une quantité donnée d'eau bouil
imite à 80., égale six fois environ celle qui suffit: pour élever la même quantité d'eau de o à 8o0.
Et comme l'eau qui est convertie en vapeur à chaque coup, est parfaitement égale à l'eau alimentaire qui entre dans le même teins dans la chaudière , il s'ensuit que toute la chaleur qui 6. sert à produire le second effet 6 X exigent donc une /6. Les deux pr,miers effets 6 + i-= 7, quand l'eau alisomme de chaleur = 6 + = =4 , mentaire est à zéro. Cette somme = elle à 26 ou 270, quand l'eau alimentaire est 3i= , quand l'eau alimentaire est est 6 + à 4oe.
Èvaluutiou troisième efiet.
17. Quant à la troisième sorte d'effets, elle peut varier beaucoup selon la forme du fourneau dont ont fait usage. On sait en général que , dans les fourneaux les mieux construits , elle exige ordinairement une quantité de chaleur égale au tiers, ou même souvent à la moitié (1). Nous supposons constante , entre les limites zéro et 6o° , la quantité de chaleur nécessaire pour élever d'un degré la température de l'eau.
, etc. 183 --de toute celle qui se dégage du combustible consommé. Si l'on ne considère d'abord que lès deux premiers effets , on trouvera facilement quelle tible eparsera la portion de combustible que l'on épar- Peau angnera, en ne versant dans la chaudière que de ntentaire l'eau alimentaire à 8o°. Cette portion sera égale, est à 8o, 10. à du combustible nécessaire pour produire la somme des deux premiers effets, quand l'eau alimentaire est à zéro ; à «A> du combustible nécessaire , quand l'eau alimentaire est à 26 ou 270 ;30 enfin ..à du combustible nécessaire, quand l'eau alimentaire est à 4o". Si l'on veut ensuite faire entrer dans le calcul toute la chaleur employée à produire la troisième sorte d'effets, et si l'on suppose que D'UNE MACHINE A VAPETJÉ
cette chaleur perdue, quelle qu'elle soit, est
toujours proportionnelle , dans un fourneau de forme donnée , à toute la chaleur qui s'y clégage, ou ce qui est la même chose, à toute la quantité de combustible que l'en y consommé on concevra facilement qu'en diminuant d'une part le combustible, lorsqu'on emploie de l'eau 'alimentaire plus chaude, on diminuera d'autre part la chaleur perdue dans la même proportion, et lés fractions trouvées ci-dessus , , exprimeront aussi les rapports du combustible épargné avec la totalité du combustible réellement consommé, quand l'eau alimentaire est à o , à 26 ou 27°, ou à 400. L'examen dans lequel nous venons d'enFormule trer , suffit pour faire " connaître les avantages gér!42,d,, qu'on peut attendre dans les circonstances or- cjemclu'rstoirndinaires du moyen proposé par M. Hase. Si l'on nié. veut rechercher quels seraient ces avantages -
Na