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SUR LA FABRICATION parlera plus bas. Vingt-quatre heures après, lorsq-ue les cristaux sont bien égouttés , on les retire des terrines, on les fait sécher à l'ombre s'effleurissent facileet non au soleil, 210
ment. Ce sel est ordinairement en prismes allongés plus ou moins blancs ou jaunâtres, suivant la densité des eaux-mères, au milieu desquelles il a cristallisé. L'eau-mère est de nouveau mise à cristalliser, mais s'épuisant toujours davantage, les cristaux jaunissent de plus en plus : c'est pourquoi l'on
distingue dans les fabriques deux espèces de sels , l'une grasse au toucher, de couleur jaune , pulvérulente , sujette à se pelotonner, et d'une pesanteur spécifique plus considérable; l'autre très-blanche en belles aiguilles, et beaucoup plus légère, parce qu'elle ne contient pas d'eau-mère. Après avoir clairement exposé les procédés Améliorafions propo qui sont en usage pour fabriquer Pacétite de sées par le Cit.Pontier. plomb dans les provinces méridionales , le Citoyen Pontier propose quelques améliorations assez importantes.
D'abord, les réparations fréquentes et dis-
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Nouvelle clisP9siti°fl
des cucurbites.
pendieuses qu'exigent les dégâts causés par Pan:non continuelle Chi vinaigre sur les différentes pièces de l'alambic, l'ont déterminé à faire construire une cucurbite plus large à son orifice, et moins élevée par ses côtés ,- il la recouvre d'un chapiteau fait avec de la poterie commune du pays, et ce changement a eu un plein succès. a observé nue les terrines qui servent à la dissflution du plomb par le vinaigre, se recouvraient en dehors d'une efflorescence saline forruée par la combinaison du vinaigre avec la
DU SEL DE SATURNE, etc. 211 chaux et la magnésie qui entrent dans la composition de ces vases, et que c'est à la présence de ces sels difficilement cristallisables , que les eaux-mères doivent leur consistance et leur onctuosité. Le même effet se fit apercevoir dans sOn chapiteau; mais ayant enlevé successivement les efflorescences à mesure qu'elles se formaient, il arriva un moment où il n'en parut plus ; ce fut lorsque toutes les parties calcaires et _magnésiennes cessèrent d'y exister, et que la matière du chapiteau fut réduite à Pétat d'une véritable poterie de grès, c'est-à-dire, ne contenant plus -que de la silice et de l'alumine. Au lieu de serpentins de cuivre et d'étain, on Ans serpeut se servir, ,..suivant le Cit. Pontier, de ser- pentins de pentins en bois, composés de plusieurs pièces enivre on d'étain on qui rentreraient les unes da9les autres, et qui peut Substiseraient disposées. en spirale pour faciliter le tuer de 3 serpentins en refroidissement et la condensation des vapeurs. bois. Mais il s'est servi avec plus d'avantage de tuyaux Emploi de grès qu'il avait fait venir de Paris , et qu'il avantageng avait j oint ensemble au moyen de filasse et d'ar- de tnyaux rès vegile ; il assujétit le tout avec des morceaux de de nani de Pagomme élastique. Le diamètre de ces tuyaux ris. étant double de celui des serpentins ordinaires, les vapeurs s'y condensent plusfacilement, et en opposant moins de résistance à fion de la liqueur, accélèrent la distillation , que. le Cit. Pontier rend encore plus active en dirigeant la chiite d'eau réfrigérante sur le col même de son chapiteau. Ira remarqué 'aussi que les serpentins de plom.b. dans lesquels-if entre là
plus petite dose d'étain, sont ceux qui faisaient le plus d'usage.
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