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212 Séparation de Palkool contenu
dans les pre-
nners pro-
dnitsde la
SUR :LA FABRICATION
Il dirigea ensuite scs réformes d'un autre
côté. Voyant que les premiers produits de la distillation contenaient toujours , mêlée avec Je vinaigre ,- une petite quantité d'alkool qui était employée en pure perte pour la fabrication du sel de Saturne, il la sépara pour la distiller ensuite à part, et en retirer l'esprit ardent pur. Cet esprit avait une saveur acerbe et astringente mêlée d'amertume, ce qui bornait son usage à la préparation des vernis. En ayant retiré 15 à 20 myriag-rammes de 3 à Boo kilolitres de vinaigre , il essaya de les rendre propres, par la rectification, a l'usage des liqueurs : il y réussit en le mêlant avec l'eau, après l'avoir distillé un grand nombre de fois
par le procédé de Kunkel ; il s'en sépara une substance jaunâtre qui, sous la forme d'une
huile éthérée, vint nager à la surface ; elle était séparée de Peau par un mucilage blanc insoluble dans l'eau et Palkool. Cette espèce d'éther acéteux a présenté au Cit. Pontier des caractères particuliers et intéressans pour la théorie de la fermentation. Il promet des détails sur cet objet, dès que le tems lui aura permis de s'en occuper plus amplement. La filtration de la dissolution de Pacétite de plomb étant une manuvre longue et ennuyeuse, le Cit. Pontier l'a supprimée en laissant tout simplement refroidir la liqueur clans la chaudière , et en la transvasant lorsqu'elle est éclaircie. Cette méthode lui a parfaitement réussi. Le dépôt qui se forme pendant l'évaporation, fut traité avec une nouvelle quantité de vinaigre qui produisit une vive effervescence en dissolvant la portion oxydée; il donna par l'évaporation
De S Et DB
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ton des cristaux semblables aux premiers. Il
Argent
resta une certaine quantité de matière qui, fon- Cifine"" due au creuset avec un mélange de potasse, de dajis le Salpêtre et de poussière dé charbon, fournit culot de plomb , dans lequel la coupellation fit découvrir une grande quantité d'argent. C'est donc, comme le remarque l'auteur, une véritable perte, que de jeter ces résidus dont on Peut facilement retirer l'argent. Les eaux-mères jaunissent les cristaux, et augmentent .leurs poids sans ajouter à leurs qualités pour la teinture; le Cit. Pontier les a fait réduire séparément avec de la poussière de charbon, d'après les procédés de L'owitz : il en a retiré mn sel jaune en écailles luisantes, ressemblant à du miel onctueux, et se fondant au feu comme du beurre. Il ne lui a pas été possible de l'obtenir en aiguilles Prismatiques; mais en le dissolvant dans de nouvel acide, il recouvre sa blancheur et sa 'forme ordinaire. Par Ce moyen , il épuise les eaux-mères dé tout le plomb qu'elles contiennent en excès ; il est éviden t, d'après cela, qu'il reste dans les eauxMères ,dont le poids est considérable, une quantité d'oxyde de plomb , qui n'est pas suffisamment saturée de vinaigre pour pouvoir cristalliser sous la forme de prismes. Le Cit. Pontier a observé que la quantité des eaux-mères, conséquemment de ce sel particulier lamelleux , était d'autant plus grande, que le vinaigre est plus faible , et que telle est la ,raison
pour laquelle on préfère aujourd'hui pour les -peintes , le sel de Saturne de France faittoiles avec
du vinaigre de vin, à celui de Hollande et d'Angleterre provenant du 'vinaigre de bierre , qui Volume 12.
re-
Pourquoi on nréfi,re maintenant , pour les toiles peintes, " le sel de satur
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