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SU n LA FABRIC4ATION etc. est toujours plus faible, et qui forme con séquemment plus d'eaux-mères , dans lesquelles il y a moins d'acide. Le Cit. Pontier termine son Mémoire par quelques remarqnes sur les chan gemens qu'il propose de faire à la fabrication du sel de Saturne ; il pense, avec raison,-que l'opération parlaquelle on oxyde et dissout à-la-fois le vinaigre, est plus économique ; car, suivant lui, on ne trouverait pas son compte à dissoudre directement l'oxyde blanc de plomb, tant à Cause de son prix, et du carbonate de chaux qu'il contient, qui saturerait une portion de vinaigre en pure perte. Mais il n'en serait pas c.le même si l'on parvenait à exploiter les mines de plomb qui existent dans le pays, et que l'on convertit le métal en. litharge sur les lieux ; il -y aurait alors de l'avantage a -l'employer. Le Cit. Pontier se propose de parler, dans un autre Mémoire ,de la partie chimique de cet art, des causes qui font varier la cristallisation du sel de Saturne , des différences d'oxyg,énation du plomb par rapport au vinaigre qu'il peut contenir, de celles qui se rencontrent dans l'acide, selon les matières qui l'ont fourni , des expériences qu'il a faites pour oxyder le cuivre en employant le vinaigre distillé , enfin de cette substance éthérée qui lui a présenté des phénomènes nouveaux. Nous devons former des voeux pour que le tems et les circonstances puissent permettre au Cit. Pontier de réaliser ses projets, il en résultera sans doute un ouvrage très-intéressant, et il acquerrera par-là de nouveaux droits à l'estime ét à la reconnaissance publique , de laquelle il a déjà tant mérité. 214
ne de Fran-
ce à celui des pays
étranters.
NOTICE Su .7? les différentes combinaisons du cobalt avec l'oxygène suivie de quelques observations sur plusieurs sels ammoniaco-inétal-
ligues ,par le Cit. Thenard.
Extrait par le Cit. DRAPPIER., élève dés milles.
ON sait depuis long-tems , et sur-tout depuis le travail du Cit. Tassaert , inséré dans les An?ailes de Chimie , vol. 28, page 84, que si l'on 'verse un alkali dans une dissolution de cobalt, on obtient d'abord un précipité rose-lilas, que ce précipité, par une excès d'alkali , devient successivement bleu, olive, brunit par la dessication , et finit par passer au noir. Ces phénomènes avaient été jusqu'alors attribués à l'influence de l'air ; mais le Cit. Thenard , dont on connaît l'exactitude, Vient de confirmer, par des expériences, que l'absorption de l'oxygène, qui n'avait été encore que soupçonnée', en était la véritable cause ; ce chimiste, en examinant l'action de l'air, aidée ou non de la chaleur, et celle de l'acide muriatique oxygéné sur l'oxyde olive de cobalt, a trouvé que cet oxyde passait d'abord au puce, et delà au noir-foncé. Ces oxydes puce et noix , préparés par l'un ou l'autre réactif, jouissent des propriétés suivantes.
L'oxyde noir se dissout avec efferves cence d an s l'acide muriatique ; il se dégage alors beaucoup d'acide muriatique oxygéné. Dans les acide nitrique et sulfurique, la dissolution, devient plus difficile et demande p tus de teins. Elle est accom-
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