Journal des Mines (1801-02, volume 12) [Image 126]

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9,1'6

S'UR LES DIFFRBNTES COMBINAISONS

pag,née de bulles qiie le Cit. Thenard présumes être de gaz oxygène. Les oxydes puce et olive, produisent avec ces, acides, les mê mes phénomènes que l'oxyde noir,. seulement d'une manière moins marquée , l'oxyde olive moins sensiblement encore que l'oxydepuce .

On prépare l'oxyde olive en versant de la tasse dans mie dissolution de cobalt. Il se forme l'exun précipité bleu qui devient verdâtre par oxyde encore humide, traité position a l'air. Cet par l'acide muriatique faible, laisse dégager, à l'aide d'une douce chaleur, de l'acide muriatique oxygéné ; est donc évident qu'il s'est cmmettre paré de l'oxygène de l'air ; mais pour Thenard a hors de doute, le Cit. cette assertion mis de l'oxyde bleu dans un flacon bouché avec il se fit Soin ; dans l'espace de quelques heuresplus que un vide, et l'air qui restait n'entretenait difficilement la combustion. Ce chimiste a également soumis l'oxyde bleu acides, mais cet oxyde préparé de à l'action des décrite ci-dessus, est très-divisé , et la manière de l'air, il passe au pour peu qu'il ait le contactpourquoi le Cit. Thevert très-rapidement; c'est le préparer en désoxygénant nard a mieux aimé en le chauffant penl'oxyde noir, c'est-à-dire ,rouge-cerise. Le Cidant une demi-heure au le premier qui ait aperçu et toyen Tassaert est il l'avait attribué à un peu décrit ce phénomène ; son cobalt d'arsenic qu'il soupçonnait dans qu'une seule n'avait pu le produire parce qu'il il avait obtenu un bleu fois, et que d'ailleurs l'acide tendre tirant surie violet, en chauffant de ursenieux avec de l'oxyde de cobalt..

Tir COBALT AVEC L'OXYGL'M

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t'oxyde bleu diffère de tous les autres, en ce

4rju'il se dissout dans les acides sans dégagement

d'aucun gaz ; il s'en rapproche, en ce que sa dissolution dans l'acide muriatique concentré est verte, qu'elle passe au purpurin par l'exposition à. l'air pendant quelques heures, et au rose sur-le-champ , par l'addition de l'eau. Avec les acides sulfdique et nitrique, concentrés ou faibles , la dissolution de ces difikens oxydes est toujours rose. Cette remarque a fourni un. moyen d'expliquer comment des caractères tracés avec du muriate de cobalt paraissent d'un beau vert céladon, en les chauffant, et disparaissent par le refroidissement : la chaleur concentre la dissolution, les caractères -paraissent, le muriate de cobalt attire ensuite l'humidité de l'air, ils s'effacent. Quant à l'oxyde rose ou lilas, le Cit. Thenard

doute de son existence, parce qu'il n'a jamais pu l'obtenir en versant une base salifiable dans une dissolution de cobalt pur. Il pense que ces précipités roses obtenus par les alkalis , ne sont tre chose que de l'arseniate ou quelqu'autre sel de cobalt. Au surplus , D) il est possible , dit-il D) que dans ces dissolutions le cobalt soit à l'état D) d'oxyde. rose ; toutefois le contraire peut avoir D) également lieu ; ce ne serait pas le premier D) exemple d'une dissolution métallique n'ayant D) pas la même couleur que son oxyde : le nitrate D) de mercure très-Oxygéné est sans couleur, et D) dans ce sel l'oxyde y est rouge, etc. etc. cc Il existe donc au ni oins quatre espèces d'oxyde de cobalt : oxyde bleu, oxyde olive, oxyde puce et oxyde:noir : suivant le Cit. Thenard, l'oxyde puce pourrait bien être un mélange d'oxyde olive P -