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STIR QUELQUES PROPRII.TS Elle forme avec l'acide sulfurique un sel de forme indéterminée et très-soluble.
Dissoute dans l'acide acéteux, elle forme
avec lui une combinaison qui ne cristallise pas, quoique l'évaporation se fasse très-lentement ; mais elle se prend en gelée qui, desséchée, ressemble à une gomme. Elle communique à toutes ces dissolutions une saveur sucrée. Elle ne forme pas de précipité avec les prussiates alkalins. Les sels que forme cette terre avec les acides, n'out aucune couleur, et la terre elle-même devient blanche au feu. Il paraît que ces propriétés sont assez saillantes pour la faire distinguer, tant de l'alumine que de l'yttria. Quelquefois j'ai trouvé dans la gadolinite peu d'alumine ; mais comme, le plus souvent, elle n'y est pas, je la regarde avec M. Klaproth comme accidentelle. Après l'ébullition dans la-lessive caustique, il ne me restait «une substance contenant de Pyttria et de l'oxyde de fer. La difficulté de séparer ces deux corps, qui m'avaient tant embarrassé au commencement de mes recherches, s'est trouvée alors levée par la belle découverte de Klaproth, de précipiter le fer par les succinates Il faut cependant remarquer une chose relativement à cette méthode, et qui ne doit pas être négligée c'est qu'elle ne réussit -
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pas toujours également bien. Si on traite la lac olinite non calcinée avec l'acide muriatique seul , jusqu'à .saturation , le fer que contient cette dissolution ne peut en être séparé par un
L'E-L'YTTRIA, etc.
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suceinate. La cause de ce phénomène provient de ce que le fer se trouve dans un état d'oxydation trop imparfait. On observe cela facilement en faisant deux dissolutions dans l'acide muriatique ; l'une de fer métallique , et l'autre de colcothar. En ajoutant à celle-ci un succinate , tout le fer se précipite, au lieu que dans l'autre il ne produit presqu'aucun précipité. La masse ferrugineuse d'yttria qui me restait, -fut redissoute dans l'acide nitrique, mêlé avec de l'acide muriatique. Comme dans cette opération j'eus de la peine à éviter un excès d'acide, je neutralisai la dissolution avec de l'ammoniaque ,et jeu séparai le fer avec du succinate d'ammoniaque. Le précipité bien lavé et calciné, je le pétris avec l'huile de lin,, et je l'exposai de' nouveau dans un- creuset fermé à un degré de feu pareil à celui que j'avais' employé auparavant. Par ce procédé, j'obtins 33 marcs d'oxyde de fer noir, attirablé à l'aimant. De -la ,dissolution d'yttria , maintenant dépouillée du fer, je précipitai: au moyen de
l'ammoniaque pure, une terre qui ,près avoir été calcinée, pesait 111 marcs. En conséquence, je crois pouvoir annoncer, comme parties constituantes de la gadolinite , les substances: suivantes
yttria clucine
oxyde de fer noir perte.
23,0.
55,5 4,5 16,5 o,5
<3-
100,0
Il faut comprendre dans les cent parties une
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