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SU-A QUELQUES PROPRIÉTs portion de manganèse, de la présence duquel je me suis assuré par d'autres moyens, mais dont je n'ose pas encore déterminer la quantité. Vauquelin, dans ses expériences, l'a trouvé dans la proportion -de deux pour cent ( 0,02 ). - En traitant la gadolinite par la voiesèche avec de la potasse caustique, et en délayant la masse avec de l'eau, il a obtenu une solution alkaline d'un.heau vert, qui 'déposa spontanément du manganèse sous la forme d'une'poussière noire. Cette opération ne me réussit .pas au commencement. J'observai bien - les - mêmes phénomènes ; mais le précipité noir, exposé au chalumeau, se comporta comme du fer, quoique la présence du manganèse me parût très-vraisemblable, en considérant la couleur violette que l'yttria communique aux sels qui résultent d.e ses dissolutions, et qu'elle prend elle-même lorsqu'on. la fait rougir au feu. J'essayai une fusion plus forte. La liqueur alkaline prit alors une couleur de vin rouge foncé (1); mais décantée et exposée -à une chaleur très-douce, elle -dépbSa un oxyde de fer de couleur de brique, et la dissolution elle-même changea sa couleur rouge en celle de vert d'émeraude. Ce phénomène semblable à celui que présente le fameux Caméléon, rendait encore vraisemblable la présence du manganèse. La dissolution déposa bien par l'ébullition une poudre de (1), La couleur rouge ne épend pas toujours du manganse..5-,sar j'ai trouvé que le fer seul est capable de donner à sa dissolution, dans caustique, la:plus belle couleur
de pourpre, pourvu qu'il ait été auparavant suffisamment calciné.
DEL'YTTRIA,etc.
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couleur brun-noirntre qui se comportait au chalumeau comme l'autre; mais cette poudre, dissoute dans l'acide muriatique , annonçait par
l'odeur de la dissolution, que l'acide en de-
venait oxygéné. J'en conclus donc que le manganèse s'y trouve masqué par le fer. Les procédés ordinaires, pour séparer le manganese du fer , ne pouvaient pas être employés ici , la
masse étant trop petite et pesant à peine un demi-marc. je réussis enfin à les séparer, précipitant de la dissolution dans l'acide munatique , premièrement le fer, et puis le manganèse, qui pour lors était facile à reconnaître,
par la couleur purpurine qu'il communiqua au phosphate de Soude et d'ammoniaque ex-
posé au chalumeau. Cette partie de la gadolinite , qui se cache avec une telle opiniiltreté , avait-mème échappé' à la sagacité de Klaproth, parait donc êtrela, matière éàierante qui adhère fortement à eyttria ,-;et: Sans laquelle cette terre , comme tontes les à.n.trés. , serait blanche et formerait des dissolutions incolores. Ceci eStconlitiné par t'expérience de -Vauquelin, qui a. obtenu de l'yttriaParfaitèMent blanche après la calcination-; t:l'expérience suivante fournira de nou- velles .preuves à ce sujet. Je lis fondre de Pyttria ( bien* dépouillée de fer, et très-blanche avant là calcination )a-Vec dela potasse, dans un creuuset.d'arg-ent. Le flriX obtenu par la fusion, était' de 'couleur verte' de celle de l'acétite de cuivre, de même que 'sa dissolution dans l'eau. Cete liqueur verte déposa par l'ébullition mi Oxyde de manganèse très-reconnaissable. Jusqu'ici, je n'ai pas pu trouver la moindre -