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SUR LES souncEs DU LOIRET.
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Loire , peut étendue du cours supérieur de lacjui. se réunit d'eau , laisser passer beaucoup cavité souterraine , dont peut-être dans une duLoiret. sondes sources les orifices inférieures n'est cavité souterraine L'existence dedecette effet, si l'on fondement ; en point dénuée l'ai comme je observe les crues du Loiret qui' celles de la à déjà dit, sont subordonnées le Bouillon ne commence Loire , on verra que jour ou deux à'jeter- de l'eau trouble , qu'un après que la crue s'y est fait sentir. du (gouffre fpie Il ne me reste plus qu'à parler dans le pays' et qui l'on nome aussi le Givre C'est une espèce de est marqué D sur le plan.qui est placée sur le bassin ou d'échancrure absorbe orbord de la rivière du Puis , et qui considéquantité d'eau assez dinairement une grande qu'on n'est pas aussi rable. Sa profondeur s'arrête à. 13 eu l'avait imaginé , et la sondesont plus ou moins 14 mètres, selon que les eaux
à l'égard .de ce basses. Ce que dit HériCart la petite Il est vrai qu'outre gouffre est exact': entier, il abrivière du Duis qui s'y perd en du Loiret ; des eaux 'te encore une partie conduit qui semble ferun elles y arrivent par cours du Puis. Quoimer la coirtinuation dudisent le contraire, ce que plusieurs auteurs dans le fait est certain , et tellenient connu à pays , que lorsque les eaux commencent les meuniers baisser à la fin du printems , batardeau à d'Olivet viennent fermer par -tin Loiret avec du l'endroit E, la communication le plus d'eau posafin de conserver le gouffre , à. sible , et en automne les eaux commencent jusqu'à ce que passer pardessus cette digue ,
SUR LES SOURCES pu LOIRET.
"ayant détruite ou étant montée davantage elles coulent librement. Mais ce qui a pu trom-
per plusieurs personnes, e'est qu'il y à quelques momens dans l'année où le courant D E coule en sens contraire :i.et se:rend du gouffre dans le Loiret. J'ai cru. d'abord que ce phéno-
mène avait lieu , lorsque le Puis fournissait plus d'eau que le gouffre ne pouvait, en a13-: sorber,, et qu'alors le surplus passait au-delà. Mais lors de la crue du printems de 1800',dont j'ai déjà parlé ce même phénomène s'est fait voir avec violence, et ne pouvait pas être attri-
bué au Puis qui alors coulait peu ou point ; d'ailleurs on voyait sur le gouffre une agitation semblable à celle qui a toujours lieu sur le Bouillon. Ainsi: il me paraît) certain que : le gouffre , tantôt jette de l'eau et tantôt en ab-
sorbe. Ceux qui visiteront cet endroit pourront fiacilement se convaincre que l'eau comprise en-
tre le Loiret et le gouffre', ne coule pas toujours dans une même directionet que son mouvement a lieu, tantôt dans le sens E ( direction la plus ordinaire durant l'année ), et tantôt dans le sens D E,.; c'est le courant qui se fait dans ce dernier Sens , qui a donné lieu à la formation du banc .ou tas de sable placé en F, vers la rive gauche du Loiret. Il faut encore remarquer. que quandle..batardeau E existe, l'eau se tient du côté du gouffre , environ 2 décimètres plus bas que du côté du Loiret. Me permettra-t-on de hasarder une conjecture sur la cause de ces phénomènes. Je pense que le gouffre, ainsi que le Bouillon,
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