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SUR EES SOURCES DU LOIRM'
communiquent avec la Loire, avec cette diffé-.:. rence que le Bouillon vient d'un, point toujours plus élevé que lui ; tandis que le conduit qui
iret. ts
ière
part du gouffre, repend à un endroit sur le-
r ki-
quel les eaux sont plus basses que sur le gouffre en tems ordinaire , et plus hautes lorsqu'il. y a une forte crue dans la Loire. D'après cela, on .conçoit que le Bouillon coulant toujours, parce qu'il vient d'un endroit plus ,élevé., peut
peu 'emnvi:end.
fournir de l'eau au gouffre , et celui-ci à la Loire, tant .que cette dernière ne grossit,q-ue
de io à .12 décimètres ( maximum des crues du Leiret) ; mais quand elle augmente davantage elle surpasse le niveau du gouffre, et alors c'est
elle qui lui donne de l'eau. Si cette supposition est véritable , on pourrait calculer à-peu-près le point de la Loire où se termine le conduit souterrain dont je viens- de parler. En effet , le Loiret est coupé par cinq digues sur lesquelles il y a des moulins. On peut supposer qu'il -y a à chaque digue 6 décimètres et demi de chûte , ce qui fait pour les Cinq 32 décimètres et demi ; si nous y ajou-
tons 7. décimètres et demi pour la pente des .parties du Loiret, où son courant est,sensible , comme près sa source et à son embouchure, nous aurons pour la totalité de la pente de cette rivière environ 4 mètres ; mais quand l'entrée du gouffre est fermée, et qu'on empêche ainsi de nouvelle eau de s'y perdre, surface doit se trouver au niveau de l'eau qui est à l'antre extrémité du conduit souterrain. -Or, j'ai dit plus haut que dans ce cas le gouffre se tient environ 2 décimètres plus bas que le Loiret; donc son niveau n'est que de 3b déci107,