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60 FAEP,ICATION DU TEP, ET nr, L'ACIER
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L'acier obtenuipar ces procédés a été essayé e). Sheffield par des ouvriers expérimentés, com. parativement aux aciers fabriqués par le moyen du: charbon de bois avec des fers de Suède et de en Russie ; il a été reconnu qu'il ne -le ,cédait excella -bonté
il est rien à ces derniers pour lent sur-tout pour faire des instrumens tranchans , quoiqu'il ne soit pas également propre it d'autres emplois. L'auteur du Mémoire n'est entré dans aucune discussion sur les iprincipes ehimiqnes qui ont dirigé les manipulations que no-Lis venons de détailler. Le Cit. Vauquelin a promis d'examiner les échantillons de fers, de fonte et d'acier qui lui ont été remis par M. Smith ; il résultera du travail de .ce chimiste, de grands traits de lumière sur une opération que l'on peut regarder comme mie des plus seientifiques qui ait été pratiquée en -inétallurgie. Ce savant parait douter que l'oxyde de manganèse entre comme principe constituant dans PaCier ; M. Smith prouve que ce doute est fondé , en faisant voir .que si l'oxyde de manganèse entre dans l'acier, ce ne peut être que dans une quantité extrêmement petite, puisque pour produire une tonne de fer prépardpour la fabrication de l'acier , faut autant de fer formé en saumons (1) (pig irpn), que pour -obtenir une tonne de fer con-Inn:in en barré. (i) En saumons. P g est le mot anglais qui en français se rend par celui de saumon pig of lead, un saumon de plomb.
DE LA COMPOSITION DE L'ÉMERIL DE L'ISLE DE NAXOS DANS L'ARCHIPEL.
Par SIVIITHSONTENNANT. ( Communiqué par les rédacteurs de la Bibliothèque Britannique. )
L A substance qui porte le nom d'émeri/ et qu'on emploie, à raison de sa grande dureté,
dans plusieurs manufactures , pour user et polir les corps durs , n'a point encore été, à ce qu'il
paraît, bien exactement analysée. On la désigne-dans les ouvrages de minéralogie, comme une variété de mine de fer, opinion probablement due à sa grande pesanteur spécifique comme au fer qu'elle contient fréquemment. Mais dans les cas même où ce métal est,le plus abondant, on ne peut l'extraire de l'émeri' avec avantage, et on doit plutôt le regarder comme une-matière étrangère qui ne contribue nullement à produire la dureté caractéristique de cette silbstance. M. Kirevvan parle 'dans sa , d'un examen de l'émeri' fait par M. Wie.gleb , duquel il résulte que cettematière
renferme .95, 6 parties de silice, et 4, 4 de fer au quintal. Mais il soupçonne avec raison que
Cette analyse est incorrecte ; et il croit que M. Wiegleb a pris pour de l'émeri' quelque substance qui en était essentiellement différente.
Lorsqu'on fait bouillir dans les aeides l'émeri' pulvérisé, sa couleur devient moins foncée,
à raison d'une partie du fer qui se dissout; mais on n'aperçoit pas d'autre chanzement.