Journal des Mines (1802-03, volume 13) [Image 124]

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tABILICATION DES FAITI:x la première, et ayant fait rougir chaque lame il les promena sons le martinet à eau , peu-àpeu-, depuis la pointe jusqu'au milieu, et de la même chaude, il acheva de façonner le dos des faulx , et forma le croc ou talon qui sert à fixer la faulx au manche. Pendant ce travail le régulateur d fut écarté de l'enclume par .un coin poussé par un ressort, et l'intervalle augmentant de plus en plus, donna la proportion juste de l'épaisseur du dos qui diminue , comme on.

sait, vers la pointe. Il tourna les pièces et les façonna de la même manière, de l'autre bout ; puis il les courba, l'aide du marteau, avant de les mettre sur l'enclume pour leur donner le dernier

degré de courbure. Il les fit rougir successivement sur l'étendue de sept à huit pouces , et il les étira sur la largeur depuis le dos jusqu'au tranchant, en les tournant sans cesse sur la bosse de l'enclume.

Les lames ainsi étirées en tous sens

à

l'aide de cinq chaudes successives, furent dressées sur l'enclume avec le marteau à main, ce qui fat fait avec beaucoup d'adresse. Ii fit rougir -ensuite le bout destiné à entrer dans le manche, il en souda la queue, et par un procédé habile , il porta le bout sous le 'martinet à eau, pour lui donner un dos ou renfort, comme il avait fait pour toute la longueur de la laine ; dans cette opération, il tourna les lames sur lés deux faces.

12. Il dressa la queue avec le marteau à

main , et courba le croc ou talon. i3. Enfin. il fit rougir la pièce entière de. nouveau, très-également et très-promptement

EN SITÉDE.

211 jusqu'à la chaleur blanche ; et tout de suite il la plongea dans l'eau froide, le dos tourné en bas. 14. Après la trempe, il la dressa encore une fois avec le marteau à main. Il ouvrit, avec un poinçon aigu, les vésicules ou boursoufflures, et il les abattit ensuite avec le marteau. Observations sur cette première épreuve.

a.JI est à remarquer que depuis que le fer neuf fut soudé et étiré la première ibis , jusqu'au moment où les deux

vées, il s'écoula 58 minutes t'aulx furent ache-,

clure , avec raison, vu les ; mais on peut conretards occasionnés

par le déplacement des enclumes et par la durée des rechauffes , que pendant le mê.me avec la même quantité de charbon, teins 5 et on pourrait fabriquer au moins 4 firtilx

on

épargnerait encore un peu de teins, si l'on changeait le poids des marteaux, les dimensions des enclumes , etc. On employa à la fabrication de cinq faulx deux panniers de charbon, évalués chacun à = tonneau. .

Les faulx ordinaires France de longueur. Il fautont 3o pouces de livres 'de fer, et liv. 6 à pour 12 faulx /6 7 onces d'acier.

Klockman n'emploie du fer deVexna., qu'il trouve le meilleur, etque de l'acier d'Eefharon (Iqsle de Eefbar): il est obligé de le corroyer plusieurs fois. e. Suivant le rapport général des taillandiers et forgerons d'Iggesund et des environs, man peut facilement fabriquer seul

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