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FABRICATION DES FAULX
jour, au martinet à eau, 12 faulx de 3o pouces de longueur, en supposant qu'il soit obligé d'employer les barres de fer brutes. Quant à lui , il prétendit qu'à l'aide d'un homme , il
pourrait fabriquer 5o J'aulx en un jour, en comMen çant par la barre de fer brute, ou 6o, en employant du fer préparé d'avance. f Le prix de telles {aulx est actuellement de dollards (15 à 16 sous de France) ; on paie les plus larges 3 dollards.'
g. Le marteau frappe communément 3oo coups par minute, quand il. faut étirer; zoo' quand on forme le clos, et même seulement 150. Afin de pouvoir régler avec facilité la vi-
tesse du marteau selon les circonstances, Klocman avait à côté de lui un levier qu'il maniait adroitement de la main gauche, pour lever ou baisser la vanne. Quand on fabrique des faulx très - larges et minces, le marteau donne 400 coups par minute, afin de faire l'étirage d'une seule chaude. Le poids de la plus grande enclume était de .15 liv. , et celui du marteau de 4, ce qui sans doute est très-disproportionné. Ii. Les paysans aiment beaucoup qu'il y ait des boursoufflures sur les faulx. Ils pensent que les faulx en sont plus tranchantes (1). L On pourrait, pour gagner du teins, mieux
proportionner l'enclume au marteau, et employer plusieurs marteaux , placés à côté les uns dés autres, et mus par la même roue ; les (i) Cette opinion n'est pas sans fondement. Les bout-, soufflures accompagnent ordinairinent une forte cémentation.
EN SUÈDE.
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enclumes seroient plus solidement établies , les opérations plus promptes, etc..
II. Faulx fabriquées sous le martinet à eau à l'aide de deux régulateurs, sur une en: .
clume plane.
Cette seconde épreuve fut faite dans
une forge à fauix, qui a été construite par l'inspecteur Quist , près de la fonelerie-diggeszind, et où l'on suit le procédé de Klockman , avec quel-
ques améliorations qui sont dues au taillandier Benn Kolling. La différence des deux méthodes consiste moins dans l'application d'un double régulateur, au lieu d'un réaulateur simple, que dans la manière d'étirer la faulx. Klockman étire par l'enclume, et il se sert, pour cet effet , de plusieurs enclumes bombées et d'un marteau à face plane. Kolling- au contraire, étire par le marteau , et il emploie une enclume plane et unie. 1. Deux morceaux de destinés à faire des faulx , furent apprêtésfer' , forgés et -courbés sous le marteau et par des chaudes successives, étirés peu-à-peu jusqu'à ce qu'ils eussent acquis presque entièrement la forme et les dimensions convenables depuis la tête jusqu'à pointe. Par cette opération qui dura 12 minutes, les deux faulX ne furent qu'à moitié achevées elles étaient tournées comme pour faucher à gauche :on les forgea ainsi à rebours par le premier étirage, pour donner au dos une solidité suffisante , et , pour cet effet, le forgeron se servit du régulateur_ à droite de l'enclume,
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