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ZABRIC'ATION DES l'AULX et forma le dos de ce côté. Voy. J. 12 et son explication. On chauffa successivement les deux piè214
ces, et on les porta sous le martinet, en ayant soin cette fois, de présenter le dos de la fa.ulx sur la gauche de l'enclume , et d'exposer aux coups du martinet la face de la faillir qui avait été en contact avec l'enclume, dans l'opération', précédente ; par cette seconde manoeuvre, qui dura io minutes pour les deux faulx , le dos des faulx Lut façonné , comme il devait l'être, et dans son vrai sens. L'ouvrier forgea ensuite le croc ou talon, à l'aide clu marteau à main ; il prit un ciseau très-tranchant , et abattit les bords du dos de la fardx , et le réduisit à l'épaisseur requise ce travail dura i5 minutes. Il trempa les faulx de la même manière cue Klocknian , l'une après l'autre , ce qui Cura 6 minutes. If lès applanit ensuite et les redressa, qui prit 5 minutes, Observations sur cette deuxième épreuve.
a. Il fallut 46 minutes pour achever entièrement les 2 l'aulx. Mais il n'y a pas de doute qu'il ne faudrait pas tout ce teins , ni tout le charbon qui a été consommé, pour faire 4 faulx semblables , si on avait 'voulu en forger un plus grand nombre à la fois. b. Les cieux hommes (lui travaillèrent presque sans interruption, furent occupés , à 'souffler le feu et à régler l'ouverture de la van-
ne qui verse l'eau sur la roue , tandis que l'au, _
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tre , tranquillement assis , ne cessa d'étirer. M Lurent pourtant employés tous deux en mêmeteins, à différentes époques,à courber et à dresser les lames.
Ils furent très - adroits à forger sous le
martinet à. eau ; mais Klockman savait mieux se servir de ses mains : ce qu'on observait surtout dans la troisième opération, quand il fallait couder la lame pour faire le talon. Alors ils se servirent d'une tenaille qui tenait la faulx par le milieu , et qu'ils serraient entre les gen oux , tandis qu'ils tenaient la pointe de la faubc
dans la main gauche, et le marteau dans la main droite, à l'aide duquel ils plièrent le bout
de la laine, et formèrent le talon. Klockman exécuta cette maineuvre beaucoup plus adrbi7 tem en t.
Le marteau qui servit à étirer pesait .35o livres, et donnait 97 à lao coups par minutes e, Ces ouvriers ne se servirent pas du marteau à main, comme Klockman, pour façonner la laine et battre le dos sur les deux côtés. f Si on savait ici ménager le terris, et rendre Je dos des fardx plus mince, comme cela 'est nécessaire pour les faulx qui sont exportées en. Allemagne, la méthode de Kolling serait bien préférable à celle de Klockman. Les faulx du
premier ont une plus belle apparence , elles bout plus lisses et plus polies.
4,)-. Enfin op pourrait éviter une partie du travail, en forgeant le dos tout d'abord sui le côté droit ; mais il paraît qu'on préfère le forger deux fois sur les deux côtés, pour le rendre plus olide et plus ferme.
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