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SUR LA CHALEUR
marche qu'avec beaucoup de lenteur. Cettecensidération paraît avoir suggéré l'idée à plusieurs personnes, que l'élasticité du verre de
la boule du thermomètre avait beaucoup de part dans la production de ces effets, et lui per-
mettait de céder un peu à la pression de l'air. Cependant il est démontré que ces mêmes effets ont lieu, soit que le tube du thermomètre soit hermétiquement fermé , soit qu'il soit ouvert. Toutes mes expériences sont d'accord sur ce point. J'avais fait construire exprès un thermomètre qui ne fiit point fermé, et dans toutes les épreuves faites sur, ,Pair condensé et sur l'air raréfié , je n'observai aucune différence causée par la presion inégale sur les surfaces
- intérieure et extérieure.
il est donc certain qu'un changement de
tempérd.turea. lieu. Mais il reste à
il se mesure deT.--ce changement, et comment déterminela
Ayant.renfernié un thermomètre très-pe,tit et très-sensible, avec une échelle assez grande pour distinguer les dixièmes de degrés, jepro,-, cedai , ainsi qu'il suit, à déterminer plusieurs faits par voie d'expériences. Expérience _première.
J'ai pris d.rn récipient contenant 120 pouces cubiques , au centre çluqUel--fai suspendu le thermomètre. J'ai laissé le tout acquérir la température de la chambre ',-(,dans laquelle il "y avait point de feu )-; j'ai ensuite épuisé l'air du récipient , et je l'y ai fait rentrer ; et j'ai noté dans -ces différeras cas la marche du ther-
FROID, etc.
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motre. Par un milieu entre plusieurs épreuves qui diffèrent peu entr'elles , j'ai trouvé que Le thermomètre à l'air libre étant à 360, (1). Il baissa dans l'air raréfié. . . . à 34 , 7 Et monta dans l'air condensé. . à 38 , 9 La vitesse de l'abaissement et de l'élévation. du. mercure me surprenait beaucoup ; mais après quelques réflexions, je conjecturai que le changement réel de température dé l'air, ou du milieu où était le thermomètre , était beaucoup plus considérable que cet instrument ne l'indiquait et que l'inégalité de température
n'existait que pendant quelqu_es. secondes parce que lés parois du récipient enlevaient ou donnaient instantanément , toute la cha-
leur nécessaire à une missi petite niasse d'air
que celle de 120 pouces Cubiques qui n'équivaut en poids qu'a 40 grains ;Aï -rapidité dé marche du thermomètre me parait- s'accorder très-bien avec la supposition d'une tresL.grande chaleur ou d'un très-grand froid qui agit pendant quelques secondes seulement.
Expérience 2. En suivant Cette idée , j'ai imaginé que si l'on
plaçait sous le récipient deux thermomètres , dont l'un aurait une boule beaucoup plus
grosse que l'autre, le thermomètre à petite boule indiquerait une variation plus grande. J'ai , en conséquence, mis dans le récipient, deux thermometres dont les boules avaient l'une 0.35 , et l'autre o. 65 de pouce de diamètre. J'ai fait le vide , et j'ai laissé rentrer (i) Division ç1e Farenheit.